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Système cherche fondé de pouvoir
Crise politique
Publié dans El Watan le 19 - 02 - 2014

La transition démocratique avec le système est-elle possible et réalisable ?
L'ancien chef de gouvernement, Mouloud Hamrouche, dont la sortie politique de ce lundi a été perçue par beaucoup comme une déclaration d'intention de candidature à la présidentielle du 17 avril prochain, a levé un peu plus le voile sur sa feuille de route dans une déclaration au quotidien El Khabar, parue dans son édition d'hier.
La candidature de Bouteflika pour un quatrième mandat, qui demeure encore objet de vives spéculations, ne paraît pas constituer, selon lui, un motif de refus de s'engager dans la course électorale. Seule la perspective d'une candidature du système pourrait le dissuader d'être présent au prochain rendez-vous électoral, a-t-il confié au journaliste. Traduire que lui n'est pas candidat du système.
Difficile à croire quand on connaît le parcours de l'homme, qui n'a jamais fait mystère de son appartenance au sérail. Son pari, annoncé dans sa déclaration politique, de bâtir un nouveau consensus politique avec les gens du système et non pas contre, comme le suggèrent ceux qui appellent à une deuxième République qui se construirait sur les ruines du système en place, apparaît tout bonnement impossible à réaliser. Cela, compte tenu des graves dissensions qui ont traversé les allées du pouvoir ces dernières semaines, alimentant les spéculations les plus folles sur l'issue du bras de fer et ses conséquences sur la stabilité du pays.
Dans cette conjoncture politique complexe, où les équilibres du pouvoir semblent dangereusement rompus, dans un pays qui a toujours fonctionné sur le principe du (fragile) consensus, la carte de Hamrouche n'est pas sortie, comme cela, ex nihilo.
Elle obéit à un agenda politique et à des tractations en coulisses pour absorber la crise du système, menacé d'implosion, en donnant des gages aux uns et autres que tout sera fait pour éviter que des intérêts et des positions d'influence soient menacés.
Il fallait pour cela un candidat du consensus qui jouisse de la confiance et du respect des différents clans du pouvoir. Hamrouche peut être ce candidat (unique ?) du système qui correspond à la nouvelle conjoncture politique dans laquelle se trouve le pays, à la veille de l'élection présidentielle.
Il reste à savoir seulement si le Président et son clan ont fini par se rendre à l'évidence que l'avenir de Bouteflika est derrière lui du fait de la maladie et de son âge, et s'ils se résignent à capituler au profit d'une succession présentée comme gagnant-gagnant. Les garanties que Hamrouche a données pour «préserver les intérêts de groupes, de régions et des minorités» devraient lever toutes les inquiétudes et permettre une succession en douceur et contrôlée.
La carte Hamrouche peut également avoir été mise sur la table par les décideurs pour des impératifs de politique intérieure et internationale. Sa carte de visite de réformateur à qui la société doit les transformations politiques et économiques engagées sous son gouvernement durant les années 1990, plaide pour lui dans cette conjoncture géopolitique particulière où de vives pressions s'exercent sur l'Algérie pour consolider les acquis démocratiques.
La transition démocratique avec le système est-elle possible et réalisable ? Comment Hamrouche pourra-t-il avoir les coudées franches pour faire une autre politique que celle de son prédécesseur, avec les mêmes clans qui auront adoubé sa candidature et dont il sera immanquablement redevable ? Elu ou coopté dans ces conditions, il ne pourra être qu'un fondé de pouvoir et non pas le vrai pouvoir au sens de la légitimité populaire.
La lettre du président Bouteflika, diffusée hier à l'occasion de la Journée du chahid, dans laquelle il renouvelle sa confiance au général Toufik et met en garde contre un complot qui se trame contre l'unité de l'armée et les institutions du pays, apparaît comme une opération de restauration ou de replâtrage de la maison Algérie, après le violent séisme qui a secoué le système.


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