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Une plaidoire contre le passé
Générale de El Aâcha El Akhir au Théâtre national d'Alger
Publié dans El Watan le 03 - 03 - 2014

Le Théâtre national d'Alger a présenté sa toute nouvelle pièce théâtrale intitulée El Aâcha El Akhir (le dernier dîner), mise en scène par Amel Menighed.
Adapté par Haider Benhassine, d'après le texte de Hassen Errachid, la pièce de théâtre El Aâcha El Akhir est une véritable plaidoirie contre un passé révolu à jamais d'un couple. Le rideau se lève sur un fond musical des plus tristes. Le décor est des plus dépouillés. Deux genres de trônes et un bureau fonctionnel au design fantaisiste se devinent au gré de l'éclairage. Deux personnages occupent les devants de la scène. A gauche, une femme affairée sur ses nombreux cahiers de classe, on devine alors sa profession d'enseignante. Elle semble ennuyée, voire contrariée.A sa droite se tient un homme, qui n'est autre que son époux.
Dans un discours des plus percutants, les deux protagonistes se lancent dans un débat fait de haine et de tendresse à la fois. Cet ancien colonel de l'armée en retraite a collectionné des bavures multiples durant l'exercice de ses fonctions. Il se sent tellement mal dans sa peau qu'il se cloître chez lui. Sa femme décide au cours de son fameux et ultime dîner de «cracher» à la figure de son mari certaines vérités qu'elle ressasse en elle depuis bien des années. Avec des propos tranchants, acerbes, elle énumère avec ordre les anciens déboires de son époux. Ce dernier était un ancien dictateur sanguinaire. Il se plaisait à mépriser les gens qui l'entouraient, ou encore qui le rencontraient. Sa femme étant sa première victime, elle lui rappelle avec force et détails tous les dépassements qu'il a commis envers elle et son entourage... Les souvenirs et les reproches pleuvent alors à volonté.
Le passé, pour elle, est un enfer qui l'a rongée affreusement. Elle lui lance d'ailleurs : «Nous respirons, certes, mais nous sommes des morts. Je suis prisonnière à vie.» La cadence du drame s'acélère d'un cran quand les vérités sont dites. Dès lors quand elle interpelle la conscience de son mari, ce dernier tente de justifier toutes ses actions, en vain. Il est tellement vomi par son entourage que sa femme est convaincue que personne ne viendra à son enterrement. Mis devant le fait accompli, cet ancien militaire finit par se confesser en avouant certains de ses dérapements. L'émotion est tellement forte qu'il meurt sur les genoux de sa femme. Les répliques coulent de source et se font naturellement, et ce, grâce à l'excellent jeu des comédiens, à savoir Warda Saïm et Wael Bouzida. Il est à signaler qu'à travers El Aâcha El Akhir, Amel Menighed signe sa deuxième mise en scène après Kalam, en 2009. Une pièce adaptée de l'œuvre d'Antoine Tchekhov, Le chant du cygne.
Il est noter que la pièce Al Aâcha El Akhir sera programmée lors du Festival féminin de théâtre qui se tient actuellement à Annaba. D'autres représentations seront données au Théâtre national d'Alger.


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