La ville de Ghazaouet manque cruellement de places de stationnement pour les automobilistes. Cette situation contrariante qui perdure depuis de longues années est à l'origine d'une anarchie déconcertante en matière de circulation, notamment au centre-ville. Eu égard à la croissance du parc automobile, le laxisme des autorités quant à une prise en charge effective du problème de stationnement, la situation risque d'empirer davantage. D'ailleurs, il est constaté un important trafic supplémentaire : plus d'un tiers de la circulation dans le centre-ville est provoqué précisément par la recherche d'une place de stationnement à cause de la disparité entre le nombre de voitures, en constante augmentation, et les places de stationnement disponibles. Pourtant, même les trottoirs des ruelles à sens unique sont devenus, par la force des choses, autorisés au stationnement. D'où les difficultés que rencontrent les piétons pour leur déplacement dans le centre-ville. Ces derniers sont parfois contraints d'emprunter la chaussée à leurs risques et périls. Cet état de fait devrait, en principe, attirer l'attention des autorités à réfléchir sur la création de nouvelles places de stationnement pour une meilleure gestion de l'espace public. Cependant, au grand étonnement de tous, il a été procédé à la suppression d'une cinquantaine de places de stationnement. Une décision, pour des raisons de sécurité, interdisant le stationnement sur le boulevard de l'ALN qui longe le port, est entrée en vigueur depuis quelques mois déjà. Du coup, le problème de stationnement s'est aggravé davantage et risque, dans un avenir proche, de perturber grandement la circulation. De l'avis de tous, il est urgent de réfléchir à la conception d'un nouveau plan de circulation répondant à la réalité de la situation et permettant un meilleur partage de l'espace public entre piétons et automobilistes. Pour cela, ils estiment que la réalisation de parkings tout autour du centre-ville demeure une solution incontournable pour désengorger les voies intérieures, libérer l'espace et soulager le trafic au niveau des points noirs de la circulation.
