Les travailleurs affiliés au syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE), déplorent dans un communiqué adressé à notre rédaction le retard observé par le directeur de l'éducation de Batna quant à l'application de la décision prise à l'encontre du directeur de l'école primaire, Soumia. Une commission d'enquête a, lors de ses investigations, déterminé l'implication dudit directeur dans l'usage de faux et ce, en gonflant les notes des élèves. Selon Salem Mahrane, secrétaire général du SNTE, les enseignants de cette école étaient étonnés de constater que les notes attribués à leurs élèves ne sont pas les mêmes que celles portées sur les bulletins. En réaction à ce qu'ils ont considéré «comme faux et usage de faux», et après que les preuves du délit aient été établies, le syndicat exige, au nom de ses adhérents, l'application de la loi. Et dans ces cas, est-il mentionné dans le communiqué, le mis en cause mérite d'être relevé de son poste de responsabilité. Rappelons que d'autre cas d'usage de faux ont été révélés et prouvés au début de l'année et les plaignants restent devant l'expectative tant le directeur de l'éducation préfère fermer les yeux. Il s'agit notamment de la fille d'un député qui a bénéficié du passage en classe supérieure, du CEM au lycée alors qu'elle n'avait réussi ni au BEM ni l'année scolaire. «Au lieu d'appliquer la loi en vigueur, le directeur de l'éducation a préféré sanctionner le directeur de l'école qui a dénoncé cette gabegie», déclarent les membres de l'association des parents d'élèves.
