- La faculté de médecine ouvrira à la prochaine rentrée L'ouverture de la formation universitaire en première année biomédicale au titre de l'année universitaire 2014/2015 vient d'être accordée par le ministère de tutelle, a annoncé, jeudi, Ali Bouguerra, wali de Ouargla, en marge d'une rencontre avec la presse locale. L'implantation d'une faculté de médecine à Ouargla a été officialisée à travers le décret exécutif n° 13-100 du 2 Joumada El-Oula 1434, correspondant au 14 mars 2013. L'enseigne portant la désignation de cette nouvelle faculté tant attendue par la population de Ouargla a été accrochée il y a quelques semaines, elle surplombe l'entrée de la faculté centrale de l'université Kasdi Merbah. Reste à souhaiter que les lauréats du baccalauréat scientifique ayant la moyenne d'accès à cette branche de formation soient assez nombreux pour justifier ce choix contesté par beaucoup d'observateurs au sein-même de l'université, alors que d'autres estiment qu'il faut un début à tout et que la faculté de médecine trouvera sa place et sa vocation dans cette wilaya saharienne. Les responsables de l'université Kasdi Merbah avaient souligné, en janvier dernier, qu'il serait opportun que les bacheliers issus de certaines wilayas du Sud, à l'image de Ouargla, Ghardaïa, El-Oued, Biskra, M'Sila, Illizi et Tamanrasset soient orientés vers cette faculté appelée à encadrer quelque 150 étudiants. - Emploi : La commission d'enquête ministérielle à pied d'œuvre cette semaine La commission désignée par le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed El Ghazi, pour effectuer une mission d'enquête et d'inspection sur la situation de l'emploi dans la wilaya de Ouargla se rendra cette semaine dans cette ville, a affirmé, jeudi, le wali. Constituée de cadres du ministère du Travail, cette commission devra se rendre dans plusieurs points noirs de la wilaya, notamment les agences et annexes de l'ANEM pour constater de visu les dysfonctionnements décriés par les chômeurs de la wilaya et soulignés par le premier responsable de la wilaya, qui a ouvertement critiqué, jeudi dernier, «le comportement irresponsable et indigne de servir le pays» affiché par les cadres de cette institution, a souligné M. Bouguerra. Ce dernier a également réitéré ses déclarations à propos du placement effectif de quelque 8000 chômeurs durant l'année 2013 dans la région. La wilaya de Ouargla, a elle seule, compterait quelque 11 000 demandeurs d'emploi à l'heure actuelle, affirmera M. Bouguerra. - Le CHU sera édifié à l'entrée de la ville Le Centre hospitalo-universitaire CHU de Ouargla bute sur le problème de la contestation d'une vingtaine de personnes, de prétendus héritiers d'un grand-père ayant planté quelques palmiers sur un terrain marécageux en face du parc d'attractions de Ouargla. D'une capacité de 700 lits, s'étendant sur une superficie de 50 hectares, le projet du futur CHU de Ouargla sera édifié sur l'assiette de terrain objet d'un choix de terrain initial, sur la RN 49 jouxtant l'université de Ouargla, a déclaré le chef de l'exécutif. Les contestataires devront passer par les couloirs de la justice pour faire valoir un droit qu'ils proclament sans présenter aucun document authentique, disent les autorités de Ouargla, qui se trouvent à chaque fois devant un problème de contestation de propriété lors de la localisation des projets. La mafia du foncier est passée par là, mais le wali brandit la réglementation qu'il pense appliquer avec équité à tous, quitte à passer par la formule de l'expropriation indemnisable pour projet d'utilité publique, mais encore faut-il que les contestataires puissent prouver leurs droits à la propriété.
