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Quand le gouvernement cultive l'incohérence
Relance de l'industrie et de l'investissement
Publié dans El Watan le 07 - 06 - 2014

La nouvelle feuille de route proposée par le gouvernement Sellal, pour conduire la politique économique des cinq prochaines années, est incontestablement bourrée d'incohérences.
Alors que l'Algérie s'achemine dangereusement vers une situation de crise majeure, avec le déclin avéré de sa production d'hydrocarbures, les décideurs en charge de la chose économique continuent de tergiverser autour de tant de questions névralgiques, allant parfois jusqu'à prêcher une chose et son contraire. Il en est, entre autres, ainsi de la réglementation régissant l'investissement et le partenariat, dont surtout la fameuse règle dite des 51/49%, en vigueur depuis 2009.
Cette mesure, pour le moins très controversée, semble procéder d'un dogme politique sur lequel le gouvernement s'acharne coûte que coûte à ne surtout rien concéder. Que l'Exécutif en place ait une ligne de conduite claire, quand bien même elle est critiquable, cela peut au moins se justifier, mais quand l'action économique proposée charrie des visions diamétralement opposées, cela suscite en revanche de très légitimes inquiétudes. De fait, tel que présenté lors du premier Conseil des ministres de l'après-17 avril, le volet économique du nouveau plan d'action du gouvernement met en avant deux orientations principales : réactivation du processus d'accession à l'Organisation mondiale du commerce (OMC) et en même temps une relance de l'industrie nationale en guise d'alternative au déclin de la rente pétrolière.
Il est donc question à la fois d'aller vers une plus grande ouverture du marché national, tout en instaurant une réelle compétitivité hors hydrocarbures de substitution à l'importation.
C'est en somme la jonction de ces deux parallèles que le gouvernement propose de produire, sans en expliquer le modus operandi, si ce n'est quelques slogans creux, assortis de quelques vœux pieux. Défendant son plan d'action, avant-hier à l'APN, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal a, en ce sens, laissé transparaître tant d'incohérences quant au bien-fondé de la démarche économique du gouvernement. Les négociations pour l'accession à l'OMC, a-t-il admis, buttent effectivement sur la question du maintien en l'état de la règle des 51/49% qui régit l'investissement étranger en Algérie. Mais selon lui, le gouvernement, décidé qu'il est à aller vite à l'OMC, ne compte cependant pas céder sur cette fameuse règle, jugée pourtant dissuasive pour nombres de créneaux d'investissement. Autre les membres de l'OMC, pratiquement l'ensemble des partenaires économiques étrangers rebutent en effet l'application généralisée des 51/49%.
«Je connais peu de pays qui maintiennent ce type de règles pour tous secteurs confondus», tranchait très diplomatiquement la directrice générale du FMI, Christine Lagarde, lors de sa visite l'année dernière en Algérie. Les investisseurs étrangers, eux, disent tout simplement s'en accommoder, faute de la voir au moins assouplie. En définitive, qu'il s'agisse du climat des affaires, de la rationalisation des dépenses publiques ou de tout autre impératif de réforme à mener, l'essentiel des positions officielles que continuent d'afficher les décideurs en exercice ne semble en rien conforter leur discours public de politique économique. Ni celui prônant une relance urgente de l'investissement ni celui d'une intégration rapide du système de commerce mondial.


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