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Création de deux institutions alternatives au fmi et à la Banque mondiale
Décisions historiques des brics
Publié dans El Watan le 21 - 07 - 2014

Les cinq plus grands pays émergents que sont le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine et l'Afrique du Sud (BRICS) ont officiellement lancé leur propre fonds de réserve de change ainsi qu'une banque de développement économique qui prendra notamment en charge le financement de leurs projets d'infrastructures.
Réunis à Fortaleza (Brésil), les chefs d'Etat de ces grandes nations peuplées d'au minimum 3 milliards d'habitants, réalisant un peu plus de 30% de la croissance mondiale et environ 14 400 milliards de dollars de PIB, sont ainsi parvenus à créer une alternative au FMI et la Banque mondiale qui avaient, comme on le sait, été créées à la fin de la seconde guerre mondiale, à l'effet de réguler selon des critères purement capitalistes l'économie mondiale.
Doté d'une réserve en devises d'un montant de 100 milliards de dollars, le fonds commun de réserve de change vise principalement à venir en aide aux pays qui viendraient à être mis en difficulté par d'éventuelles crises économiques et financières. Ces derniers ne seront plus obligés de se plier, comme c'est par exemple actuellement le cas pour l'Argentine, aux conditions draconiennes d'emprunts et de remboursements fixées par le FMI. Disposant d'énormes réserves en devises placées dans des banques étrangères (notamment américaines) les pays concernés, à commencer par la Chine et la Russie qui disposent de réserves de change colossales, n'auront, à l'évidence, aucune difficulté à doter en devises fortes ce fonds de réserve qui servira essentiellement à amortir les chocs dus aux variations extrêmes des monnaies.
La Banque de développement économique servira, quant à elle, à financer des projets d'infrastructures localisées dans ces cinq grands pays émergents et, très probablement, d'autres nations qui ont besoin d'être soutenues dans leurs efforts de croissance. Sa capitalisation de départ, assurée en grande partie par la Chine, l'Inde et le Brésil, sera de 50 milliards de dollars. Son capital social pourrait, à terme, atteindre, voire même dépasser les 100 milliards de dollars. Cette institution dont le siège est prévu à Shanghai (Chine) sera présidée par un ressortissant indien.
Les cinq plus grandes nations émergentes qui ne supportent plus l'hégémonie du FMI et de la Banque mondiale sur leurs économies et, parfois même sur leur souveraineté politique, sont ainsi parvenues, après de longues années de tractations, à mettre en place un système alternatif de gouvernance économique mondiale. Certains grands bureaux de conseils en investissements, à l'instar de «Barings Sécurities», estiment à environ 4500 milliards de dollars leurs besoins en financement pour des projets d'infrastructures au cours des 5 prochaines années.
La Banque de développement, tout comme le Fonds commun de réserve de change qui viennent d'être créés, sont donc promis à un bel avenir. La création de ces deux institutions semble du reste beaucoup déranger les pays occidentaux, dont les médias ont, comme on a pu le remarquer, évité d'assurer à cet événement qu'on pourrait pourtant qualifier d'historique la couverture médiatique qu'il mérite. Sans doute ont-ils du mal à accepter ce nouveau mode de gouvernance de l'économie qui ne permet plus au FMI et à la Banque mondiale d'être les seuls maîtres du jeu sur l'échiquier économique et financier mondial.


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