ANP : arrestation de neuf éléments de soutien aux groupes terroristes en une semaine    Agression sioniste contre Ghaza : le bilan s'alourdit à 55637 martyrs    Forum africain de l'énergie : Yassaa présente l'expérience de l'Algérie en matière d'énergie durable    Chlef: plus de 300 projets enregistrés au guichet unique    « Abdelmadjid Tebboune n'a pas accordé d'entretien à des journaux français »    Déjouer toutes les machinations et conspirations contre l'Algérie    Campagne de sensibilisation autour des menaces sur les récoltes de la tomate industrielle    Les MAE de plusieurs pays arabes et musulmans condamnent    Ambiance maussade en Israël où la guerre des ombres devient l'apocalypse publique    Les dernières sueurs de la saison    La finale WAT – MCA décalée à mercredi    Ligue 1 Mobilis: le leader tient bon à Chlef, CRB nouveau dauphin    Un nouvel élan aux efforts de développement équitable et intégré    Au cœur des Hauts Plateaux de l'Atlas saharien, Aflou offre bien plus qu'un paysage rude et majestueux    Formation professionnelle: vers l'intégration de 40 nouvelles spécialités dans le domaine numérique dès la rentrée prochaine    Chaib reçoit le SG du Haut-commissariat à l'amazighité    La présidente de l'ONSC reçoit la Secrétaire générale de l'Union nationale des femmes sahraouies    Para-athlétisme/GP de Tunis: 11 médailles pour l'Algérie, dont 4 en or et un record mondial signé Berrahal    Hydrocarbures: annonce des résultats préliminaires de l'appel à concurrence Algeria Bid Round 2024    Le président de la République reçoit l'ambassadeur du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord auprès de l'Algérie    Agrément à la nomination du nouvel ambassadeur d'Algérie au Koweït    Accidents de la route : 50 morts et 1836 blessés en une semaine    Ouverture à Alger de l'exposition collective "Héritiers de la lumière"    Relizane : le Moudjahid Abed Salmi inhumé à Mazouna    Palestine occupée : plus de 16000 étudiants tombés en martyrs depuis le 7 octobre 2023    Ghaza: l'UNRWA met en garde contre l'arrêt complet des opérations humanitaires    L'USMA stoppe l'hémorragie, l'USMK enchaîne    La télévision d'Etat annonce une nouvelle salve de missiles contre l'entité sioniste    Quels impacts le classement du GAFI (Groupe d'action financière) sur la liste grise et noire dans la lutte contre la corruption ?    La première journée des épreuves marquée par une bonne organisation dans les wilayas de l'Est du pays    Une date célébrée à travers plusieurs wilayas de l'est du pays    Foot/CAN féminine 2024 (décalée à 2025) : début du stage des Algériennes à Oran    Ghaghaa, la fontaine oubliée... ou l'art d'assoiffer la mémoire    C'est parti !    Les lauréats de l'édition 2025 couronnés    L'Autorité nationale indépendante de régulation de l'audiovisuel met en garde    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Nouveau verrouillage du champ politique
Le ministère de l'Intérieur ne donne plus d'agrément aux partis
Publié dans El Watan le 22 - 07 - 2014

Plus aucune autorisation pour tenir un congrès constitutif d'un parti déjà existant et encore moins pour agréer une quelconque formation politique. Un autre verrouillage politique en perspective…
Deux ans après la reprise des attributions d'agrément aux partis politiques, le ministère de l'Intérieur tire le frein. Depuis plusieurs mois, les services du ministère de l'Intérieur ne délivrent plus ni autorisation pour tenir un congrès constitutif d'un parti politique ni encore moins un agrément pour une quelconque formation.
L'information aurait pu passer inaperçue, mais depuis que des personnalités très en vue sur la scène politique veulent créer un parti politique, la donne a changé. Cette nouvelle pratique, qui replonge le pays dans le schéma des années 2000, lorsque Bouteflika ne voulait entendre parler d'aucun nouveau parti, est donc redevenue publique grâce à deux acteurs majeurs et très médiatiques de la scène politique : Ali Benflis et Karim Tabbou.
L'ancien premier secrétaire national du FFS et fondateur de l'Union démocrate et sociale (UDS) a été le premier à tirer la sonnette d'alarme. Karim Tabbou, qui a annoncé en octobre 2012 la création d'une nouvelle formation politique, a été obligé d'avoir recours à une méthode ingénieuse pour attirer l'attention à la fois de l'opinion publique et du ministre de l'Intérieur, sur le déni dont fait preuve le pouvoir à propos de son parti.
Le député a organisé un sit-in dans l'hémicycle de la Chambre basse du Parlement pour revendiquer son droit «constitutionnel à organiser le congrès de l'UDS». «J'ai vu, j'ai lu et entendu. Je vais prendre en charge la revendication» de Karim Tabbou, a répondu juste après le ministre de l'Intérieur, Tayeb Belaïz.
L'ancien Premier ministre, Ali Benflis n'a pas «la chance» de Karim Tabbou. Les militants chargés de déposer le dossier de son parti en construction, Le Front des libertés, n'ont même pas pu avoir un contact au niveau du ministère de l'Intérieur. C'est ce qu'affirme Azzouz Nasri, chargé des contacts avec les autorités au sein du parti de Benflis, dans une déclaration au quotidien El Khabar. Ce dernier indique même qu'il a contacté le ministère à deux reprises. En vain.
Mépris de la Constitution
Un ancien soutien à Abdelaziz Bouteflika n'échappe pas à ce qui semble être une nouvelle orientation du pouvoir. Dans un long communiqué rendu public hier, Abdelghani Touhami accuse le régime de l'actuel chef de l'Etat de «violer les libertés».
L'homme qui veut créer un parti nommé Nouvelle génération libre s'attaque à Bouteflika qui a «menti», selon lui, en «donnant de faux espoirs» aux Algériens.
Ces partis politiques ne sont qu'un exemple d'un nouveau verrouillage du champ politique. Cette attitude a été celle de Abdelaziz Bouteflika et de tous les ministres de l'Intérieur qui ont travaillé avec lui depuis 1999. Durant 13 ans, aucun parti politique n'a été agrée, au mépris de toutes les lois, à commencer par la Constitution qui garantit le «droit à la création d'un parti politique». Pour expliquer cette violation de la loi, l'ancien ministre de l'Intérieur, Daho Ould Kablia avait justifié cette fermeture par «des raisons politiques». C'est apparemment cette «raison» politique qui se poursuit après la parenthèse de 2012 qui a vu la création de dizaines de petits partis politiques. Nos tentatives de joindre le ministère de l'Intérieur n'ont pas abouti.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.