Dans un communiqué rendu public hier, la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'homme (LADDH) de Noureddine Benissad a fermement dénoncé l'opération dite «Bande protectrice» menée par l'armée israélienne depuis le 7 juillet dernier contre la population civile de Ghaza. «Ces attaques récurrentes contre la population civile de Ghaza et des territoires occupés sont des violations répétitives du droit international, notamment des Conventions de Genève. Elles constituent, au regard de ce même droit, des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité qui ne peuvent rester dans l'impunité», lit-on sur le communiqué. La ligue n'a pas manqué de saluer l'initiative de la mise en place, par le Conseil des droits de l'homme de l'ONU, de la commission d'enquête sur les crimes de guerre et les crimes contre l'humanité perpétrés contre la population de Ghaza. A ce sujet, la LADDH lance un appel aux organisations non gouvernementales internationales pour mettre la pression sur le Conseil de sécurité pour l'application des différentes résolutions 242, 1937, 1515, 1850 qui considèrent que la bande de Ghaza est partie intégrante des territoires occupés et partie intégrante de l'Etat palestinien. «Le Conseil de sécurité doit prendre une résolution en considérant la situation à Ghaza, conformément au titre 7 de la Charte des Nations unies, comme une menace à la paix et à la sécurité dans le monde.» Le conflit a enregistré jusque-là 1374 Palestiniens assassinés. L'Etat hébreu n'épargne rien ni personne, y compris les écoles, les hôpitaux et les maisons des civils. Les dégâts provoqués plongent, encore fois, la bande de Ghaza dans une situation humanitaire catastrophique, notamment par le déplacement forcé des populations.
