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Musiques des opprimés au programme
Festival international de Timgad
Publié dans El Watan le 07 - 08 - 2014

La troupe Istiklal de Ramallah exécute la procession du cercueil pour dénoncer l'agonie silencieuse de la Palestine. L'artiste palestinien, Mohamed Assaf, était le grand absent de la 4e soirée du festival international de Timgad.
Et pour cause, il a subi une tragédie familiale. La barbarie de l'entité sioniste lui a enlevé, à l'instar du tout le peuple palestinien, une partie de sa chair : deux membres de sa famille. Lakhdar Bentorki, commissaire du festival, a confirmé cette information lors de la conférence de presse à l'ouverture officielle de l'événement. «Nous allons tout tenter pour le faire venir sans qu'il ne chante, juste comme un symbole», a-t-il dit. Malgré cela, Mohamed Assaf a été empêché de quitter le sol meurtri de la Palestine.
Le festival n'a jamais été aussi solidaire que lors de cette soirée où l'absence rappelait la souffrance des Palestiniens. Et comment être solidaire d'un peuple sans qu'il ne soit représenté ? La troupe Istiklal de Ramallah, au nom symbolique et militant, a ouvert la soirée. Elle a interprété des chants et des danses traditionnels. Et quoi de plus symbolique pour l'Istiklal qu'un patrimoine transmis par leurs libres aïeuls. Ils ont aussi procédé à la procession du cercueil, un rituel pour représenter l'agonie de la Palestine.
A cet instant tragique, bien que symbolique, le public n'a pu s'empêcher de lancer encore et toujours son «Djeich ! chaâb ! maâk ya Ghaza !» Les trois divas américaines du groupe The Three Ladies of Blues, Joan Faulkner, Joanne Bell et Hariet Lewis, ont à leur tour embrasé la scène du nouveau théâtre de la ville de Timgad. Devant une audience pas encore remise de ses émotions, les trois dames, aux voix surpuissantes, en ont rajouté une couche avec leur style de musique. Un subtil mélange de jazz et de blues pour rappeler, à tous, la transgression des règles musicales et sociales qui mènent à l'universalité. L'esprit de la Nouvelle Orléans était présent ce soir-là à Timgad.
Celui de la lutte contre la ségrégation raciale qu'ont subie les Afro-américains avant Martin Lutter King et Malcolm X. The Three Ladies ont aussi transgressé la pudibonderie du public de Timgad par leur attitude peu conventionnelle. Elles se sont trémoussées, dansé et ont même gémi sur scène jusqu'à l'orgasme. Les programmateurs du festival de Timgad, avec cette sortie des sentiers battus, ont eu un bon flair avec un type de musique peu commun dans cette manifestation habituellement arabo-centrée dans le choix de ses vedettes. L'éclectisme a fait ses preuves. Kader Japonais, quant à lui, a assuré une deuxième «apothéose» lors de cette édition.
Pour rappel, il avait fait une courte prestation lors de la soirée d'ouverture par manque de temps, et a promis de revenir chanter une autre soirée. C'est chose faite, avec une très longue performance, la plus longue de tout le festival. Les organisateurs l'ont laissé faire, par volonté de séduire, semble-t-il, un public demandeur. Les chanteurs raï pullulent. Beaucoup parmi eux ont un succès populaire certain. N'était-il pas plus judicieux d'en programmer d'autres ?


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