La station thermale de Sidi Slimane, du nom du chef-lieu de la commune mais plus connue sous le pseudonyme de Hammam Ouarsenis, montagne qui la surplombe sur son flanc sud, connaît un grand rush en cette période de vacances : des curistes affluent de tous les coins du pays pour jouir des bienfaits de ses eaux et du paysage. Située à plus de 1600 mètres d'altitude et grâce à la douceur du climat des hauteurs de la montagne fortement boisée, renfermant des espaces ombragés de détente et de camping, la station a gardé son infrastructure d'antan avec ses quelques chambres et ses salles chaudes. Les nombreux projets de son extension, ayant connu des jours sombres, ont été mis aux oubliettes. Ainsi, la promotion du tourisme dans cette zone de l'Ouarsenis passe par celle de la station dont les sources naturelles d'eau chaude ont diminué, conséquemment à la mobilité des sols et des secousses telluriques qui ont marqué la région au cours des dernières décennies. Selon M. Kacemi, président de l'APC de Sidi Slimane, «si la station doit sa survie aux vertus thérapeutiques de son eau pour le traitement des maladies cutanées et du rhumatisme, notamment, il n'en demeure pas moins que le projet de forage demeure le seul espoir pour attirer l'investissement pour la création de structures d'hébergement, de détente et de loisirs». Ce même forage, dont le projet est géré au niveau sectoriel, connaît déjà des retards dans le lancement des différentes phases administratives. Cette situation regrettable, due à la bureaucratie, ne fait qu'affaiblir les possibilités de promotion de la station qui aspire à se rehausser au rang des autres infrastructures touristiques du pays.
