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La guerre totale, un vieux-nouveau concept
Publié dans El Watan le 18 - 07 - 2006

Lors de la première guerre du Golfe, les stratèges américains avaient glorifié le concept de frappe chirurgicale, une nouveauté servie aux opinions publiques pour vendre une opération militaire destinée à n'atteindre que des objectifs ciblés et à faire le moins de victimes possibles.
Une vue de l'esprit, car il n'y a pas de guerre propre. Surtout lorsqu'il s'agit d'une guerre totale, comme c'est le cas de l'actuelle intervention israélienne contre le Liban. Et en matière de guerre totale, il faut rappeler qu'elle a été mise au point par l'état-major d'Hitler qui l'avait expérimentée contre la ville espagnole de Guernica. Pour briser la résistance des républicains et aider le général Franco à conquérir le pouvoir, l'aviation allemande déversa un déluge de bombes sur Guernica. Ce test tragique fit des centaines de morts et bouleversa la conscience universelle. Le peintre Pablo Picasso immortalisa ce tragique évènement dans une de ses toiles. Soixante-dix ans plus tard, l'histoire semble un éternel recommencement avec cette nuance que, depuis la légion Condor de l'Allemagne nazie, les technologies guerrières ont connu des avancées fulgurantes. Il est ainsi manifeste que les frappes chirurgicales si chères aux théoriciens américains ne pouvaient être possibles que grâce à une connaissance très fine du théâtre des opérations. Et à cet égard nul n'ignore que les satellites américains ont mis le monde en coupe réglée au sens cartographique du mot. Le colossal potentiel militaro-industriel dont disposent les Américains confortera leurs capacités de frappe. Il ne fait pas de doute que les Américains se sont toujours appuyés sur le renseignement avant d'agir, car ils devaient être assurés de pouvoir toucher l'objectif cible. Israël ne procède pas autrement dans son intervention militaire contre le Liban. Les bombardements touchent, en effet, ou visent des objectifs prédéterminés, à l'image de l'aéroport de Beyrouth ou des faubourgs de la capitale libanaise où résidaient des membres du Hezbollah, sans parler des attaques contre le chef du mouvement Nasrallah. A l'évidence, le Liban était déjà sous étroite surveillance, tout autant que le sont les territoires palestiniens, quotidiennement survolés par des dirigeables et autres drones qui permettent aux Israéliens de perpétrer des assassinats ciblés du type de celui dont avait été victime Cheikh Yacine, alors chef du mouvement Hamas. C'est ce puissant arsenal qu'Israël met conjointement en œuvre contre les Palestiniens et les Libanais. Son potentiel technologique et militaire ne peut certes pas être comparé à ceux dont disposent le Hezbollah libanais ou le Hamas palestinien. Au-delà d'un romantisme un peu simpliste, on ne voit pas les Katioucha du Hezbollah ou les Qassam du Hamas venir à bout de la haute technologie guerrière qui fait de l'armée israélienne l'une des mieux équipées au monde grâce à la bienveillance de l'Amérique. Il y a une différence marquée entre un tir de roquette au jugé et un bombardement défini par une observation satellitaire. C'est en cela que tout cessez-le-feu qui interviendrait dans la région serait dans une large mesure unilatéral tant il est vrai qu'au Proche-Orient ce sont toujours les Israéliens qui tirent les premiers.

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