- Bensalah évoque la dynamique positive des relations algéro-françaises Le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, a évoqué hier avec l'ambassadeur de France à Alger, André Parant, la «dynamique positive» marquant les relations bilatérales. Selon un communiqué du Conseil, la rencontre a porté sur les relations bilatérales marquées par une «dynamique positive qui sert les intérêts des deux pays» et la situation dans la région ainsi que les défis auxquels elle est confrontée, notamment au Sahel. La rencontre a permis aussi aux deux parties d'échanger les vues sur nombre de questions d'intérêt commun, a ajouté la même source. La visite de l'ambassadeur de France à M. Bensalah intervient au terme de sa mission en Algérie. - Une nouvelle mouhafadha à Annaba Les réfractaires à l'option d'une seconde mouhafadha FLN dans la wilaya de Annaba ont été sommés par le secrétaire général du parti, Amar Saadani, de se soumettre au fait accompli sous peine d'être écartés définitivement. En effet, Mustapha Maazouzi, membre du bureau politique chargé de l'organique du parti FLN était, avant-hier, en mission politique à Annaba. Accompagné de Djemaï Mohamed, membre du comité central et vice-président de l'APN, a procédé à l'installation d'une nouvelle mouhafadha à El Hadjar, qui fonctionnera avec un bureau composé de quatorze membres, dont une élue de l'APC locale. A la tête de cette nouvelle structure, dont onze communes sur les douze que compte la wilaya dépendant d'elle, Laïd Hadji, l'actuel président de l'assemblée de wilaya de Annaba. La seconde étape de cette opération a concerné la mouhafadha de la commune chef-lieu de wilaya. Ainsi, un nouveau bureau composé de huit membres, conduit par le très contesté mouhafedh Zitouni Mohmed Salah par la base militante du parti, qui n'a pas quitté le «trône» depuis dix ans, a été installé par les deux émissaires de Amar Saadani. La mission a été effectuée devant un parterre de militants du parti qui, en majorité, ont applaudi cette nouvelle restructuration, a-t-on constaté sur place. Dans son intervention, Maazouzi Mustapha, membre du bureau politique chargé de l'organique du parti FLN, a insisté sur l'ouverture de son parti aux jeunes intellectuels pour la «création de nouveaux espaces» suppléant au vide imposé par les «caciques». Il a également appelé à la mise en place de structures intermédiaires pour encadrer la société politiquement, notamment la gent féminine. Abordant les contestations de certains cadres du parti réfractaires à ce changement, le même responsable a qualifié ses adversaires de «conservateurs en temps moderne» qui ont généré beaucoup de mal dans les rangs du parti FLN. Force est de relever qu'avec cette nouvelle restructuration, la mouhafadha de Annaba a été amputée de son pouvoir absolu. Désormais, elle ne gèrera que les affaires des kasmas relevant du chef-lieu de wilaya jusqu'à l'organisation du prochain congrès du parti, prévu en janvier 2015. - Economies compétitives : l'Algérie au Top 10 africain et au 79e rang mondial L'Algérie figure dans le Top 10 (6e) des pays les plus compétitifs à l'échelle africaine, selon le Rapport global sur la compétitivité 2014-2015 publié, mercredi à Genève, par l'organisateur de la réunion annuelle de Davos. Dans le classement mondial, notre pays occupe, cette année, le 79e rang, gagnant 21 places par rapport à 2013, où il se classait 100e. Il est devancé par le Maroc qui se retrouve propulsé à la 72e place (77e en 2013). La Tunisie a, quant à elle, perdu 4 places, passant du 83e au 87e rang du classement. L'île Maurice, classée 39e, reste pour sa part le pays africain dont l'économie est la plus compétitive, suivie par l'Afrique du Sud (56e au classement mondial), le Rwanda (62e), le Botswana (74e) et la Namibie (88e). Le Kenya (90e) et la Zambie (96e) complètent le Top 10 africain. Sur les 144 pays en revue, c'est la Suisse qui s'est adjugé, pour la sixième fois consécutive, la première marche du podium. Singapour conserve sa deuxième place, et les Etats-Unis figurent désormais au troisième rang, gagnant 2 places par rapport à 2013. Le rapport du WEF a été réalisé auprès de 15 000 chefs d'entreprise dans le monde, le classement est établi suivant une centaine d'indicateurs économiques.
