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L'Arbre infortuné d'une écrivaine qui promet
Parution du premier roman de Junon Lys
Publié dans El Watan le 25 - 09 - 2014

L'Arbre infortuné (éditions El Amel), un pas pour la jeune romancière Junon Lys dans le monde du 6e art.
Agée de 25 ans, elle a écrit 136 pages de pure littérature de jeunesse. Hanane Bouraï, son vrai nom, a su vendre son style au lecteur dès les premières phrases du roman. Grâce à une langue simple et dépouillée, on est vite saisi par l'histoire. Originaire de Boudjima, à 30 km de Tizi Ouzou, l'auteure, tout au long de sa narration, donne l'impression de décrire des paysages et des faits autobiographiques. Pas tout à fait, selon elle. «Une partie de mon roman est en effet autobiographique. Il y a des choses qu'on ne peut pas décrire si on ne les a pas expérimentées soi-même. D'autres faits sont tirés d'histoires racontées par des proches. Enfin, il y a bien sûr une bonne partie purement imaginaire», a-t-elle précisé.
Le roman raconte l'histoire de Hayat, une jeune journaliste envoyée en mission pour plusieurs mois dans une bourgade de Kabylie. Aussitôt, les problèmes s'accumulent pour elle, causant rapidement la rupture avec son fiancé Hassan, qui n'accepte pas de poursuivre sa relation avec cette jeune femme autonome et ambitieuse.
Dans son nouveau travail, elle rencontre Ghanou, un collègue de travail et ancien camarade de fac. Petit à petit, la camaraderie se transforme en amitié, et puis en amour, c'était juste une question de temps. Encore une fois, le nouveau couple n'arrive pas à se tracer une voie commune. Dans un jeu d'ascenseur émotionnel, Junon Lys narre une histoire d'amour compliquée, voire parfois impossible. A chaque fois que le lecteur sent l'approche d'un dénouement heureux, le nœud se renoue et se consolide davantage. «Je sais que mon histoire parlera à beaucoup de gens, surtout les jeunes couples de chez nous. Même si mon écrit est cousu avec une langue simplifiée pour qu'il soit compris par tous, il est adressé beaucoup plus aux jeunes qui vivent des idylles cachées à la société et qui se battent pour les sauvegarder», explique l'écrivaine.
Voulant prendre à témoin le lecteur en l'intégrant dans son histoire, l'auteure apporte sa touche personnelle. «J'ai utilisé le ‘‘tu''en m'inspirant de l'écrivaine Nicole De Buron dans son livre Qui c'est ce garçon, où elle a utilisé le pronom ‘‘vous''. Je trouve que m'adresser au lecteur/lectrice en le/la tutoyant ferait ‘‘bouger ses sens'' et l'aider à s'intégrer dans la lecture du bouquin, surtout quand il s'agit de faits similaires qu'il/elle a pu éventuellement vivre lui/elle-même», explique-t-elle encore.
Si le fil conducteur de l'histoire est cet Arbre infortuné, un oranger planté dans un cimetière, il y a également cette série américaine empruntée par Hayat à son amoureux Ghanou. Cela évoque la modernité et l'adaptation du contenu du livre à la réalité de la vie quotidienne de notre jeunesse. On y retrouve les SMS, les e-mails et même facebook. Ajouter à cela le rêve de l'étranger, le rêve d'une vie meilleure en Occident qui hante le jeune Algérien et l'empêche d'avancer chez lui, au milieu de sa famille et à côté de la femme qu'il aime.


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