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Les mauvais timings de la guéguerre des clans
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Publié dans El Watan le 26 - 09 - 2014

Même si on postule que le commandement opérationnel peut se libérer — à un certain niveau des responsabilités —, des tensions créées ces derniers mois autour des chamailleries de chefs entre le DRS, l'état-major et la Présidence, il reste que ces turbulences parasitent toute tentative de cohésion nécessaire face aux menaces sécuritaires de plus en plus sérieuses. Une illustration de ces couacs opérationnels s'était déjà manifestée lors de l'opération Tiguentourine, quand les chefs des forces spéciales de l'ANP et les patrons du GIS (Groupe d'intervention des services spéciaux) se sont disputé le commandement des opérations, dans un climat de guéguerre sourde entre clan présidentiel et DRS.
Et on peut remonter encore plus loin pour illustrer l'influence négative des joutes dans les hautes sphères sur la conduite opérationnelle de la lutte antiterroriste. A partir de 2007, quand AQMI a repris l'initiative quelques années après l'effondrement du GIA, en commettant des attentats audacieux à Alger et en Kabylie, ciblant même trois commandants opérationnels de l'ANP en moins de deux mois. A l'époque, l'ancien colonel du DRS, Mohamed Chafik Mesbah, déclarait que les renseignements «ont perdu énormément de leur efficacité comme c'est le cas de l'ensemble des institutions et appareils de l'Etat». «Au pire des années 1990, la cohésion était maintenue, au prix fort parfois, mais jamais on ne permettait que les graves différends politiques interfèrent comme aujourd'hui sur les opérationnels», souligne un ancien haut gradé. «En 2006-2007, le terrorisme s'est redéployé, profitant du déficit en ressources humaines dans les structures antiterroristes», ajoute l'ancien officier.
Purge
Dès 2004 et dès qu'il emporte un deuxième mandat contesté par Mohamed Lamari, patron de l'armée à l'époque, Bouteflika opère une purge contre les officiers soupçonnés d'hostilité envers lui. «Ironie de l'histoire, c'est à cette période que Bachir Tartag est débarqué des opérations du DRS antiterroristes pour se retrouver au placard, chargé du bureau Interpol à Alger !», rappelle-t-on. C'est aussi à cette époque où l'Office national de la répression du banditisme (ONRB), fer de lance contre le terrorisme, a été dissous, et que les éléments les plus aguerris des Brigades mobiles de la police judiciaire (BMPJ) sont «ventilés» aux quatre coins du pays, les patriotes sont démobilisés et on songe à dissoudre la garde communale ou la transformer en corps auxiliaire des APC, etc.
«Un démembrement en règle de la structure sécuritaire doublée d'un discours démobilisateur autour du “retour à la paix''», rappelle un gradé. On avait même des problèmes de connexion entre la troupe sur le terrain et le renseignement.» Aujourd'hui, la situation est pire : le travail de sape des ressources humaines, doublé d'une profonde démobilisation dans les structures de l'Etat et au sein de la société, a approfondi le déficit de réaction et d'initiative. On attend les coups pour réagir en somme, et le pouvoir perd, dans sa logique d'allégeance imposée, tout l'engineering de la décision et de la prospective.
Mouloud Hamrouche, ancien chef de gouvernement, avait dénoncé avant la présidentielle d'avril dernier les pressions sur les officiers de l'armée pour leur arracher leur allégeance au clan présidentiel. «Et c'est encore plus catastrophique, si on revient à la théorie du 10% de seuil de violence nécessaire au maintien du pouvoir, indique un ancien haut responsable. La gestion de la violence nécessite un minimum de cohésion au sommet, or ce n'est pas ce qui est en train de se passer au sommet de l'Etat, cela rappelle les guerres intestines de 1997 et, en parallèle, l'été des grands massacres.»


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