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Consensus autour de la vacance du pouvoir et divergences sur la solution
Impasse politique et blocage des institutions
Publié dans El Watan le 07 - 10 - 2014

Encore une voix et pas des moindres qui s'élève pour dire que «le régime est en crise et l'Etat en danger».
C'est celle de Mokrane Aït Larbi, avocat, militant des droits de l'homme, membre fondateur du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) et ex-sénateur. Maître Aït Larbi propose même une option de sortie de crise, exposée sur sa page facebook et reprise hier par notre journal. L'avocat, qui revient sur les événements d'Octobre 1988, soumet l'idée d'une issue «à la Chadli». C'est-à-dire que l'Armée nationale populaire (ANP) puisse convaincre «le Président ou la Présidence» de la nécessité de démissionner pour sortir de l'impasse actuelle. Evoquant la vacance du pouvoir, Mokrane Aït Larbi propose une transition qui remettra le pays sur rails.
L'homme de droit aux propos mesurés souligne le danger qui guette le pays, et se joint, mais lui avec une feuille de route bien claire, à toutes les voix qui appellent à mettre fin à l'impasse qui bloque le pays. Et elles sont de plus en plus nombreuses. L'opposition, regroupée dans la Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique (CNLTD) n'en revendique pas moins, bien que ses composantes divergent quelque peu sur le mode opératoire. Le RCD demande, depuis longtemps déjà, la mise en application de l'article 88 de la Constitution qui stipule que «lorsque le président de la République, pour cause de maladie grave et durable, se trouve dans l'impossibilité totale d'exercer ses fonctions, le Conseil constitutionnel se réunit de plein droit et, après avoir vérifié la réalité de cet empêchement par tous moyens appropriés, propose, à l'unanimité, au Parlement de déclarer l'état d'empêchement». Jil Jadid de Soufiane Djillali aussi.
Paralysie de toutes les institutions
Ali Benflis, ex-candidat à l'élection présidentielle du 17 avril dernier, fait pour sa part de la vacance du pouvoir et de la paralysie de toutes les institutions qu'elle a impliquée son cheval de bataille. Dans une récente sortie médiatique, l'ancien chef de gouvernement – qui coordonne aussi le Pôle des forces du changement, partie prenante de la CNLTD, et est membre du Comité de concertation et de suivi de l'opposition – n'a pas manqué d'alerter sur les dangers que représente pour le pays la vacance du pouvoir due à la maladie du chef de l'Etat. Ali Benflis et Mokrane Aït Larbi font d'ailleurs le même constat sur le blocage des institutions à tous les niveaux et sur l'incapacité du Conseil constitutionnel et du Parlement, censés appliquer la procédure de l'impeachment et donc l'article 88 de la Loi fondamentale.
Mais si les deux hommes convergent sur la même autopsie d'une impasse dont l'opinion nationale prend de plus en plus conscience, ils divergent sur la feuille de route à suivre. Ali Benflis pense que l'armée ne doit pas être impliquée, sauf pour garantir le processus de transition, alors que Mokrane Aït Larbi propose de convaincre le Président de présenter sa démission. Si le premier demande le retour à la légitimité, le second voit la nécessité de mettre en place «une personnalité nationale consensuelle qui a démontré son attachement à la construction d'un Etat démocratique et social comme Premier ministre et qui choisira pour son gouvernement des compétences indépendantes» pour gérer une période de transition qu'il appelle «programme exceptionnel».
Mais il faut dire qu'avant que le débat sur la vacance du pouvoir et la thérapie qu'il faut lui apporter n'atteigne la convergence minimale d'aujourd'hui, ce sont des personnalités nationales, à l'instar du militant des droits de l'homme Ali Yahia Abdenour, du défunt moudjahid Mohamed Mechati (qui a appelé l'armée, avant la présidentielle, à destituer le président Abdelaziz Bouteflika), suivis par le RCD et Jil Jadid qui ont mis le pied à l'étrier. Aujourd'hui, hormis ceux qui y sont pour la rente, il y a une sorte de consensus sur la vacance du pouvoir et les lourdes incidences qu'elle peut avoir sur l'avenir du pays.


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