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La courbe de l'aisance inversée...
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Publié dans El Watan le 25 - 11 - 2014

Misère de notre économie ! Il fallait donc attendre l'inversion effective de la courbe de l'aisance, c'est-à-dire de la rente, pour entendre quelques voix s'élever, çà et là, pour claironner l'indigence du régime actuel de croissance. Le fait est assez important pour être rappelé. Et ce sont les tout derniers chiffres de la Banque d'Algérie qui le disent.
Au premier semestre de l'année en cours, l'Algérie a cessé de voir s'accumuler ses réserves de change, car sa balance des paiements extérieurs est redevenue officiellement déficitaire, pour la toute première fois en quinze ans. Un peu comme avant les années 2000, quand le pays commençait enfin à reconstituer ses réserves de change et à se soulager du fardeau de la dette.
Une décennie plus tard et quelques centaines de milliards de dollars évaporés, l'Algérie entreprend, pour ainsi dire, une sorte de retour à la case départ. Les recettes extérieures – produit des ventes d'hydrocarbures essentiellement – n'étant plus suffisantes pour entretenir et l'artificielle croissance de l'économie et les dépenses courantes, l'Etat entreprend désormais de vivre de sa petite épargne. A fin juin 2014, les réserves officielles de change – cet espèce de cautionnement déposé à l'étranger en guise de gage de solvabilité et de couverture des importations – se sont contractées à quelque 193,2 milliards de dollars, contre 194 milliards à la même période de 2013.
Au même moment, les ressources du fameux Fonds de régulation des recettes (FRR), cagnotte dont on rêvait qu'elle serait un jour réservée aux générations futures, ont également baissé à 4773,51 milliards de dinars, alors qu'elles étaient de 5238,80 milliards à fin 2013. Ces statistiques angoissantes, faut-il ajouter, correspondent à une période de pétrole cher, avec un baril à quelque 110 dollars.
Le pire serait donc devant nous. Des réserves qui commencent à fondre et un fonds de régulation qui se vide…
Où donc est passé tout l'argent du pétrole ? Le concepteur du FRR et néanmoins ancien ministre des Finances dans les années 2000 ne répond pas. Il nous explique toutefois à quoi les revenus pétroliers n'ont que peu ou prou servi. Selon lui, malgré des investissements publics massifs depuis quinze ans, la croissance économique produite reste des plus médiocres : à peine 3 à 3,5% en moyenne. Tant de dépenses publiques pour si peu de développement, en somme !
Et pour le professeur Benachenhou, ce constat reflète avant tout le manque d'efficacité des politiques d'allocation de ressources publiques, l'Etat n'ayant consacré, durant toutes ces années, que quelque 4% de ses investissements à l'entreprise et à la production. Le constat ainsi seriné par l'ancien proche conseiller du Président est, sans doute, des plus pertinents. Mais à l'heure où l'épargne de la nation, tout comme ses gisements pétroliers, commencent à décliner, ce n'est peut-être plus d'un changement de régime de croissance qu'il faudrait débattre, mais plutôt d'un changement de décideurs et de régime tout court.


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