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Publié dans El Watan le 27 - 11 - 2014

Les premiers commentaires à chaud, suite à l'annonce de la relance du projet de révision constitutionnelle, se sont focalisés les uns sur le contenu du document et les prétendues vertus démocratiques qu'on lui trouve, les autres – ceux de l'opposition – sur le rappel de leur position de rejet dans le fond et le détail de la feuille de route politique du pouvoir.
En revanche, on n'a pas ou peu entendu et lu sur les raisons du timing choisi pour déterrer les restes du projet de révision constitutionnelle. A ceux qui dans les rangs de l'opposition s'inquiétaient du danger que faisait planer l'option du quatrième mandat de Bouteflika pour la démocratie et l'alternance au pouvoir en Algérie, on leur répétait inlassablement que le «Bouteflika nouveau» allait, une fois élu, féconder le processus démocratique en Algérie et surprendre l'opposition dans ce domaine.
Sitôt dit, sitôt oublié. Huit mois sont passés et rien de concret n'est venu confirmer cette volonté de changement dans la continuité affichée par le pouvoir et qui fut au centre de la campagne électorale de Bouteflika pour son quatrième mandat. Après une longue période d'hibernation, qui avait fait suite à d'interminables consultations politiques, beaucoup plus protocolaires, et d'échanges plus épistolaires que politiques, voilà que l'on fait retentir bruyamment de nouveau le carillon de la révision constitutionnelle !
Pourquoi maintenant, alors que les discussions sur le projet de révision constitutionnelle entamées sous la houlette de M. Ouyahia, directeur de cabinet à la présidence de la République, avec les forces politiques et sociales qui avaient accepté de s'y associer remontent à plusieurs mois ? Ce dossier qui était présenté par l'équipe de Bouteflika comme un chantier politique prioritaire structurant de la quatrième mandature de Bouteflika n'a jamais dépassé le stade des études techniques.
Plusieurs raisons pourraient expliquer pourquoi le dossier est propulsé en ce moment précis au-devant de l'actualité, même si beaucoup y voient, encore une fois, un simple effet d'annonce. Il y a d'abord cette nécessité imposée par la conjoncture politique interne de redonner de la «visibilité» au processus de réformes politiques sur lequel s'est engagé Bouteflika ; un processus qui ne pouvait tel qu'il fut pensé et mis en œuvre que brouiller les cartes.
D'où, d'ailleurs, les effets secondaires de la mauvaise thérapie administrée par Bouteflika qui n'ont pas tardé à se manifester, se traduisant par une convulsion de la classe politique. L'opposition fût poussée à se rassembler en radicalisant ses positions autour de pôles réclamant le changement systémique du pouvoir. L'impatience et le doute ont gagné même les rangs des partis du pouvoir et sa clientèle. Lesquels, pour ne pas être mis dans la confidence de ce qui s'échafaude dans les cabinets noirs du pouvoir, redoutent de découvrir à leurs dépens qu'ils ont misé sur un mauvais cheval.
A cela s'ajoutent les pressions internationales. L'initiative des représentants de l'ambassade de l'Union européenne à Alger de rencontrer la classe politique algérienne, dont l'opposition la plus radicale qui conteste la légitimité de Bouteflika, semble avoir également lourdement pesé dans la balance. La représentation de l'UE à Alger n'aurait jamais pris cette liberté, si elle n'avait pas été instruite par les Etats membres de l'organisation, avec à leur tête la France pour qui l'Algérie n'a plus aucun secret, y compris la santé de son Président. La fin de l'état de grâce de Bouteflika ?


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