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Abdelhalim Caracalla (Chorégraphe du ballet Caracalla)
« Bouteflika a sauvé Caracalla de la disparition »
Publié dans El Watan le 10 - 08 - 2006

Le 2e Festival international de Djemila, placé cette année sous le signe du Liban « Résistance et défis », accueille de grandes figures arabes. Pour crier et dénoncer les crimes commis par l'Etat hébreu, le ballet Caracalla présentera à cet effet des différents tableaux. Abdelhalim Caracalla, célèbre chorégraphe du ballet, se confie exclusivement à El Watan, rend aussi hommage au président de la République …
Dans quelles conditions avez-vous quitté le Liban ?
Nous avons couru le risque de prendre la route Beyrouth-Damas, sous le déluge des bombardements qui ont détruit les ponts, notamment de la route du Nord. Pour atteindre la capitale syrienne, il nous a fallu 8 longues heures, une éternité. Les artistes tenaient à faire le voyage en Algérie pour exprimer la douleur et les aspirations du Liban mis à sac par la barbarie sioniste. Les gens fuyaient les bombes et rebroussaient chemin au bout des 10 premiers kilomètres. Pour vaincre la peur, tout le monde s'est mis à chanter le célèbre tube Amchi a la kadari Allah. Pour ne pas courir davantage de risques, nous étions dans l'obligation d'avancer notre sortie à vendredi alors que le voyage était prévu le lendemain, soit le 4 août, avec un moral d'acier. Arrivée saine et sauve à Damas, la délégation n'a pu dormir car les éclats des bombardements étaient vivaces, ils le sont encore, d'ailleurs.
Même la ville historique de Baâlabeck n'a pas échappé à la destruction !
Baâlabeck et de nombreuses villes libanaises ne sont plus que ruine et désolation. Dans une indescriptible hystérie, l'armée israélienne a bien réussi l'holocauste des temps modernes. Je pèse bien mes mots en disant un holocauste perpétré par de nouveaux nazis. Même les cortèges funèbres n'ont pas échappé à la bestialité et à la sauvagerie de l'armée israélienne qui craint le Libanais, même en linceul.
Son festival est pour la deuxième fois consécutive annulé …
Effectivement, le Festival de Baâlabeck, l'un des plus importants festivals du monde, est annulé pour la seconde fois. Le décès du président El Hariri l'année dernière et l'agression israélienne cette fois-ci en sont les causes. La célébration de la 50e édition du Festival de Baâlabeck est une nouvelle fois renvoyée aux calendes grecques. Elle se fera tôt ou tard. J'en fais le serment !
Que signifie le Festival de Djemila pour le ballet de Caracalla ?
Djemila est désormais la sœur jumelle de Baâlabeck. Djemila, qui porte bien son nom, est la tribune idoine pour que le monde entende le cri du Liban meurtri. Ce festival permettra aux nombreux artistes arabes ayant répondu à l'appel de la généreuse Algérie, qui a été de tout temps aux côtés des causes justes, du Liban notamment, d'exprimer leur solidarité avec le pays du Cèdre et de condamner de vives voix, les massacres perpétrés en toute impunité par l'armée israélienne. Le regroupement de grands artistes arabes prouve que la mobilisation est totale.
Et artistiquement ?
Le ballet Caracalla est constitué d'artistes de différentes nationalités, des Croates, Russes, Argentins, Syriens, Libanais et Algériens, qui symbolisent la cohabitation des Libanais qui faisaient fi des origines, religion et pensée de la composante de la société vivant en parfaite harmonie. Le ballet Caracalla qui a tant contribué pour mettre en exergue la civilisation arabe était en danger. Et c'est le président Abdelaziz Bouteflika qui l'a sauvé d'une disparition certaine.
Comment ?
Devant ce déluge de bombes qui menaçait l'existence même de Caracalla qui ne s'est pas constitué en un jour, il fallait réagir et vite. J'ai donc décidé de saisir par écrit Son Excellence M. Abdelaziz Bouteflika pour qu'il vienne en aide à Caracalla. La réponse de ce grand homme d'Etat était immédiate. Je profite de l'occasion pour exprimer en mon nom personnel et au nom de tous les Libanais notre gratitude à M. le président Bouteflika que nous ne remercierons jamais assez. L'histoire retiendra la position de l'Algérie qui demeure égale à elle-même.
Parlez-nous du spectacle et de l'avenir immédiat de Caracalla ?
Le spectacle est un cri dénonçant l'agression et les souffrances qu'endure le Liban. Plusieurs tableaux agrémentés par des chansons seront présentés au public qui va sans nul doute apprécier. Avant de quitter l'Algérie, le 20 août, une autre présentation est prévue à Alger (Casif). Une tournée dans certains pays du Golfe est à l'ordre du jour, et ce, avant de regagner le Liban. Sachant qu'on ne peut vivre sans le Liban ou loin de lui, car il est en nous.
Avez-vous un message particulier à transmettre ?
Au grand peuple algérien ayant tant souffert et qui ne reste jamais indifférent vis-à-vis des souffrances de ses frères, je dis merci.


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