Le moins qu'on puisse avancer au sujet du département du tourisme est qu'il est en léthargie et de ce fait ne jouit guère de moyens à même de le booster et activer son levier de l'essor économique et culturel, comme cela est d'usage dans toutes les contrées du monde. Aïn Chadjra, une gigantesque forêt de chênes et de pins d'Alep, couvre un immense territoire, qui va de la commune de Zorg, à Djazia, en passant par Rehia. Durant, les années sombres du terrorisme, il était devenu quasiment impossible de traverser la route nationale 10 au niveau de cette forêt, notamment à partir de 15 heures. Dieu merci, avec la paix rétablie, Aïn Chadjra a recouvré sa splendeur première, invitant par la magnificence de son patrimoine sylvestre les routiers à faire escale sur les bords de la route pour se reposer et s'oxygéner. Du côté des pouvoirs publics, l'occasion était toute trouvée: créer une zone d'extension touristique prompte à développer le touriste des masses, en y implantant structures d'accueil et lieux de loisir et de distraction pour les estivants, visiteurs et voyageurs. C'est dans cette optique qu'a été élaboré le programme qui vise à développer les hauts plateaux. La région Est de la wilaya d'Oum El Bouaghi en a bénéficié de nombreux projets dans ce sens. Citons entre autres, l'étude et la réalisation d'une zone d'expansion touristique (Aïn Chadja et Meskiana), l'étude et la délimitation en zone touristique, la réalisation d'une monographie, la conception et la réalisation d'un plan promotionnel touristique de la wilaya qui, faut-il le signaler, recèle d'énormes potentialités, des sites archéologiques, notamment ceux de Gadioufala ( Ksar Sbihi) et de Sigus, et enfin la réalisation d'un centre d'information et d'orientation. Ce dernier, implanté à Ain Beida, est déjà fonctionnel. ce qui reste, c'est le lancement et la réalisation de la zone touristique proprement dite, seule à même de servir de tremplin au secteur du tourisme pour promouvoir le produit de l'artisanat local et par voie de conséquence, ouvrir des opportunités d'investissement en la matière, comme la réalisation d'hôtels sur les sites appropriés, comme les Sebkhas (lacs) dont cinq sont classés sites Ramsar. Et plus que cela...