Le nombre d'accidents de la circulation a connu une très légère baisse en 2014, et ceci par rapport à l'année précédente, selon le commandant de groupement de la gendarmerie d'Adrar, lors de sa conférence de presse consacrée au bilan de son institution. Toutefois cette légère baisse d'après les statistiques a été marquée par l'augmentation sensible du nombre de décès atteint cette année par rapport aux années précédentes. En effet, il a été enregistré 339 accidents contre 349 l'an dernier, classés comme suit : 260 accidents corporels, 62 autres mortels et 17 par dégâts matériels. Mais avec nombre catastrophique recensé à 81 morts contre 61 en 2013. Le nombre de blessés a connu une petite chute de 39 cas. Certes de 692 traumatisés physiques en 2013, ce nombre est descendu à 653. Cependant, lors de son exposé, cet officier supérieur a mis l'accent sur les principales causes de ces drames de la route. En mettant à l'index le facteur humain comme étant le premier responsable dans les catastrophes routières avec un taux de 66,40 % du nombre global des accidents. «Dans la plupart des accidents, on a constaté que la faute incombait aux conducteurs par le non respect du code la route, l'excès de vitesse, l'état d'ivresse ou sous l'effet de psychotropes, de négligence au volant», dira notre interlocuteur. Ensuite, vient l'état du véhicule en deuxième position avec 20,05%. Dans ce cas, c'est surtout le sur-tarage des pneus qui est mis en cause car il provoque les éclatements des roues lorsque le véhicule est soumis à la grande vitesse. Le piéton, avec 08,25%, lui est classé 3ème sur le tableau des causes. Celui-ci souvent ne se conforme pas aux règles d'usages de la route à savoir l'utilisation des trottoirs, traverser au niveau des carrefours notamment à l'intérieur des passages cloutés, être plus vigilants, ne pas laisser les enfants jouer sur les routes, etc. Et enfin, c'est autour de l'implication de l'état des routes et de l'environnement avec 05,30%. Selon l'exposant, la wilaya d'Adrar représente les 18% de la surface global du pays et est traversée par la RN6 sur 1200 km avec une moyenne de distance de 200 km entre les villes se trouvant sur son axe. Le manque de relais sur tous les 100 km au moins. Ces conditions de conduite, souvent accentuées par la chaleur, provoquent une fatigue chez le conducteur qui engendre le sommeil au volant.