L'administration de l'ANEM (Agence locale de l'emploi) de la ville de Kaïs, à 26 km à l'ouest de Khenchela, a déposé plainte contre un nombre de jeunes chômeurs qui ont participé à plusieurs sit-in pacifiques, au cours de l'année écoulée, devant son siège, pour protester contre leur mise à l'écart dans le recrutement effectué dans leur commune.Ces jeunes chômeurs diplômé sont «assignés en justice par la direction de l'ANEM qui leur reproche le blocage de l'activité de l'agence», a expliqué l'un des protestataires. Et d'ajouter qu'«au lieu de nous trouver des postes de travail, ils nous menacent de prison». Les services de police de Kaïs, ont rédigé jeudi dernier, le procès-verbal après avoir entendu les déclarations des accusées. Cette démarche inattendue a laissé un grand ressentiment chez les jeunes chômeurs de Kaïs et leurs familles. A souligner que les revendications des concernés ont été exclusivement socioprofessionnelles. Ils réclamant des emplois et appellent, à ce titre, les pouvoirs publics à répondre favorablement à leurs demandes en la matière à travers des projets de développement dans leur commune. Ils ont aussi exigé l'ouverture d'une enquête sur la répartition des postes de travail par l'ANEM et même le ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité Sociale a envoyé une commission d'enquête afin de faire la lumière sur la répartition des postes de travail par cette agence.