Hormis la réfection des routes et des trottoirs, le centre-ville de Chlef est resté largement à l'écart en matière de construction des équipements publics. Il n'existe aucun marché de fruits et légumes, ni centre de santé, ni aire de jeux. Ce manque criant des services publics dure depuis le séisme de 1980 car les structures détruites suite à cette catastrophe n'ont toujours pas été remplacées. Par exemple, pour l'approvisionnement en produits agricoles et autres, les consommateurs sont obligés de se déplacer jusqu'aux marchés de haï Bensouna et haï Salem, situés dans la banlieue de la ville. Il en est de même pour les patients qui n'ont souvent pas accès au centre de santé périphérique de haï Zeboudj, ont indiqué des habitants. La situation est identique dans les nouveaux quartiers limitrophes à l'image de celui de la «zone différée» qui manque cruellement d'une école primaire, selon les résidents. De l'avis des citadins, il n'y a «aucune excuse valable pour justifier cette carence flagrante», dans la mesure où il existe, selon eux, des terrains publics en jachère pouvant accueillir ce type d'infrastructures d'utilité publique.