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Dahmani SaId. Conservateur honoraire du site de Annaba : «Elle incarnait la droiture»
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Publié dans El Watan le 15 - 02 - 2015

Contacté par téléphone, Dahmani Saïd a bien voulu exprimer, à chaud, ses
réactions à la suite du décès de la romancière algérienne Assia Djebar.
En apprenant le décès d'Assia Djebar, comment avez-vous réagi ?
C'est une grosse perte pour le monde de la culture et de la littérature et aussi de la recherche. En ce moment précis, je recommande la lecture de son roman Loin de Médine, pour comprendre le travail colossal effectué par elle, un travail qui fait ressortir le caractère des grandes dames, ces femmes qui s'étaient imposées à l'époque, ces femmes qui donnaient du fil à retordre à Omar El Khettab et même après la disparition de notre Prophète Mohamed. J'insiste personnellement pour que ce roman soit réédité et traduit en langue arabe, afin de donner la possibilité au lectorat arabophone de mieux connaître cette grande dame algérienne.
Avez-vous connu Assia Djebar ?
Je préfère dire que je l'avais croisée beaucoup et je l'avais rencontrée aussi. Je l'ai rencontrée durant cette période à laquelle Assia Djebar venait de quitter Paris. Elle avait répondu à l'appel du FLN en 1956. Elle était arrivée à Tunis en sa qualité d'étudiante, et là nous nous sommes rencontrés. Elle était étudiante, tout en étant mariée à Ould Rouis. Elle faisait partie de la section Ugema de Tunis. Néanmoins, nous nous sommes revus durant les années 1980. Elle avait beaucoup de projets culturels à réaliser.
Comment l'avez-vous trouvée ?
A la limite, Assia Djebar était timide, mais surtout réservée. Je me souviens qu'elle commençait à être connue après avoir écrit son premier livre, La Soif. C'était une femme très studieuse durant cette époque à Tunis. Elle côtoyait surtout Mme Fanon pendant ce temps-là. Elle est ensuite partie au Maroc.
Avant de nous quitter, dites-moi ce que vous retenez d'Assia Djebar ?
Je sais qu'elle voulait être une personne complètement libre. Elle était catastrophée par la situation de notre pays durant la décennie 1990. Ce n'était pas le pays qu'elle voulait voir. Elle aspirait à la construction d'une nouvelle Algérie qui continuera la grande aventure. Un pays qui ne mérite pas son sort actuel. La romancière était infatigable et n'a cessé de rappeler dans tous les pays du monde son attachement à l'Algérie. Assia Djebar, c'était la droiture, la fidélité à la ligne qu'elle s'était tracée.
Elle aimait être libre et aspirait à la liberté de tous les citoyens algériens. Assia Djebar fait partie de cette génération d'Algériennes et d'Algériens patriotes qui avaient lutté pour la construction d'un pays, capable avec son peuple de faire face aux défis par le travail ; hélas, Assia Djebar avait été empêchée de réaliser cette nouvelle Algérie. Tout a été fait pour faire échouer les volontés de cette génération. Aujourd'hui, nous assistons à la disparition de ces femmes et ces hommes l'un après l'autre, sans que l'Algérie tire profit de leurs potentialités.


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