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Histoire d'Oran : Retour sur quelques dates entre 1732 à 1952
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Publié dans El Watan le 23 - 02 - 2015

L'association Bel-Horizon, qui active pour la sauvegarde du patrimoine oranais, a décidé de célébrer la Journée de la ville en organisant une randonnée pédestre samedi dernier, avec pour itinéraire «les ravins d'Oran».
Mais d'abord, l'un des membres fondateurs de cette association, Abdeselem Abdelhak, a offert aux randonneurs un petit cours d'histoire sur Oran à l'hôtel de ville. Il faut savoir que l'association Bel Horizon a concocté une maquette représentant Oran en 1732. «Notre objectif est d'installer un centre d'interprétation urbaine, dira Abdeselem Abdelhak. L'idée est d'avoir des plans reliefs à différentes périodes de la ville d'Oran. Pour le moment, on en a créé deux, Oran en 1732 et en 1890.
On ambitionne de créer trois autres encore : 1930, 1952 et 2011». C'est donc à l'appui de la maquette de l'Oran de la période espagnole que fut donné le cours d'Abeselem Abdelhak.
En vérité, il s'agissait de quelques repères historiques ayant pour but de mieux faire connaitre l'histoire d'Oran à sa population. D'abord la montagne du Murdjadjo qui a cette particularité d'avoir une très grande couche calcaire. «Le calcaire, comme chacun le sait, ça travaille avec l'eau, aussi, au fur et à mesure, le mont Murdjadjo s'est transformé en réservoir qui emmagasinait l'eau de la pluie, avant de la faire sortir en source», dit-il.
La source la plus notable est celle de Ras El Aïn qui débite 60 litres d'eau par seconde, soit 6000 m3 par jour. Cette source avait «suffi» à la ville pendant près de 10 siècles (Oran, en effet, ne se réduisant qu'au ravin de Ras El Aïn pendant une longue période). Cela a perduré ainsi «jusqu'à ce que les Espagnols soient chassés en 1792. A ce moment-là, pour marquer le coup, le bey Mohammed El Kébir a transféré le siège du beylicat de Mascara à Oran».
Abdeselem Abdelhak explique qu'Oran, avant cette date, n'était qu'une petite ville presque anonyme…ce n'est qu'à la fin du 18ème siècle qu'elle a eu un statut régional. C'est à partir de cette période également que les premières maisons vont apparaître sur l'autre versant du ravin de Ras El Aïn.
Oran et ses 5 ravins
A noter aussi que durant la période espagnole, quand les villes se créaient, elles étaient entourées d'une muraille. «Oran a eu plusieurs murailles, au fur et à mesure de son extension». La France coloniale, en arrivant à Oran, a déclassé la muraille espagnole, et a construit une autre en 1870. Il a fallu attendre 1936 pour que la municipalité d'Oran décide de la démolir. Pour l'anecdote, le parcours de cette muraille espagnole allait du siège de la wilaya jusqu'au quartier appelé «Tir au pistolet» en passant par le boulevard du colonel Ben Abdelrezak. «En bref, résume Abdeselem, le parcours un peu similaire à celui de la ligne de bus 51».
Quand la muraille a été déclassée, on a aménagé un grand boulevard qui était le premier périphérique d'Oran. Seul un petit bout est resté intact jusqu'à aujourd'hui, et se trouve près du siège de la wilaya. Plus tard, avec la construction du port d'Oran en 1860, et la réalisation du chemin de fer reliant Oran à Alger en 1863, de plus en plus de colons se sont installés à Oran, et des nouveaux quartiers allaient apparaître au fur et à mesure. Dans un autre registre, Abdeselem Abdelhak a également parlé des ravins d'Oran.
La ville en dénombre 5 au total : le ravin de Ras El Aïn, d'Oued Rouina, de la Mina, de la Cressonière et enfin celui qu'on appelle le ravin Blanc. «Quand la ville s'est installée sur les plateaux, comme les ravins gênaient, la France coloniale a essayé de les combler. D'ailleurs, si le front de mer d'Oran a tardé à voir le jour, pour n'être réalisé que dans les années 1950, c'est en partie à cause du ravin de la Cressonnière». «Mais aussi, ajoute-t-il, on impute ce retard aux casernes françaises installées par l'armée coloniale un peu partout dans Oran.
D'ailleurs, si une des artères du centre-ville d'Oran a pour appellation «le boulevard des Chasseurs», ce n'est pas anodin, les «chasseurs» étant un corps d'élite de l'armée française».
Pour la parenthèse, il faut noter qu'actuellement, le centre-ville abrite une caserne de l'ANP, à savoir le centre d'information, sis place du 1er Novembre, et l'un des projets de Bel Horizon est que ce centre soit transféré dans un autre lieu, ce qui aura pour effet d'agrandir doublement la place du 1er Novembre, et donner plus de visibilité au Palais du Bey. Enfin, notons que samedi prochain, une autre visite guidée du Palais du Bey sera organisée par Bel Horizon.


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