Le syndicat d'entreprise de la Société des courses hippiques et du pari mutuel (SCHPM) revient à la charge. Cette fois, les travailleurs réclament le versement des primes de rendement individuel et collectif. En septembre et octobre 2014, les syndicalistes de la SCHPM avaient organisé des sit-in devant le ministère de l'Agriculture pour exiger le versement de leurs salaires. Après des rencontres avec les responsables du ministère et des discussions au niveau du Premier ministère, ils ont obtenu gain de cause. Sauf que si le versement a été opéré depuis, ils ne perçoivent pas les primes, précise à El Watan le secrétaire général du syndicat, Rachid Oussada. Une réunion a eu lieu fin janvier entre le syndicat et le ministère de l'Agriculture. Le procès-verbal stipule que les discussions ont porté sur l'octroi des primes aux travailleurs, avec effet rétroactif depuis janvier 2015, selon le document dont nous détenons une copie. En outre, il a été évoqué la mise en application de la circulaire interministérielle relative au départ à la retraite des employés ayant atteint 60 ans. Cette disposition relève de la direction générale de la SCHPM, selon le représentant du secrétaire général du ministère, cité dans le document. De même que l'application des départs volontaires, afin de permettre la réduction de l'effectif, avec octroi des indemnités de départ. Sur ce point, le ministère a demandé au syndicat de proposer un avenant de l'article de départ volontaire avec la direction de l'entreprise. Par ailleurs, notons que selon le syndicat, «le Trésor public a effacé les dettes de la SCHPM, évaluées à 400 milliards de centimes. Les propriétaires de chevaux, qui avaient eux aussi contesté la direction générale et refusé de concourir, ont perçu leur dû, évalué à 10 milliards de centimes».