ENERGIE SOLAIRE À MILA La wilaya recèle des potentialités indéniables La wilaya de Mila pourrait devenir un pôle régional pour la production de l'énergie photovoltaïque compte tenu de ses appréciables potentialités dans ce domaine. Des études ont, en effet, prouvé que la wilaya de Mila, sa géographie et son climat aidant, pourrait produire, chaque jour, un volume d'énergie photovoltaïque équivalent à 4900 Watt au mètre carré, ce qui a été considéré comme très encourageant. Ces indices ont fait réagir le wali de la wilaya qui a indiqué, récemment, qu' «il sera dégagé à cette fin 70 hectares de terres dans les deux communes de Oued Seguen, au sud de la wilaya, et de Tassadane, au nord-ouest ». Signalons que les panneaux solaires ont fait leur apparition depuis des années sur le territoire de la wilaya de Mila, où ils sont utilisés notamment dans l'éclairage public au niveau certains points routiers et l'électrification d'habitations situées loin des réseaux électriques traditionnels. Kamel B. AÏN MELOUK : Le cadre de viede mal en pis Les habitants de la commune d'Aïn Melouk, 15km au nord-ouest de Chelghoum Laïd, souffrent le martyr à cause des écrans de poussière provoquée par la circulation infernale des véhicules. Le calvaire des riverains a commencé il y a plusieurs années, suite à la mise en service des carrières de Djebel Grouz, à peine distantes de 6 à 7 km à l'Est d'Aïn Melouk. Le P/APC de cette commune, M. Brahim Ramdani, nous a déclaré qu' «effectivement, le cadre de vie des citoyens s'est dégradé sensiblement à cause de la poussière induite par le passage par l'axe Aïn Melouk-Ahmed Rachedi (25 kms) de centaines de camions de transport de sable et de gravier». Et d'ajouter : «Et comme ce tronçon routier, à savoir Aïn Melouk-Ahmed Rachedi, est un passage obligé vers les 22 carrières de Djebel Grouz, l'impact des la détérioration de la chaussée est énorme». Selon les estimations du maire d'Aïn Melouk, plus de 1000 camions de transport de sable, gravier et autre agrégats, passent par la localité suscitée toutes les 24 heures. Avec tout ce que cela induit comme pollution et détérioration des routes. Les habitants en pâtissent depuis de nombreuses années tout comme les automobilistes, qui, du coup, se trouvent contraints de rouler sur un itinéraire complètement déglingué. «La densité et le flux des camions poids-lourd et semi-lourd venant de 8 wilayas de l'Est du pays, pour ne citer que Skikda, Jijel, Constantine et Guelma, sont tels qu'à chaque fois nous sommes appelés à restaurer, ou, du moins, retaper les tronçons endommagés», conclut le maire.
