La sélection nationale entamera ce soir son stage à Doha (Qatar), qui s'étalera sur une semaine. Elle disputera deux joutes amicales face au Qatar (jeudi) et Oman (lundi). Un stage auquel prendront part 22 joueurs sur les 23 convoqués par le sélectionneur Christian Gourcuff, suite à la défection, pour cause de blessure, du jeune attaquant Yannis Tafer (FC Saint-Gall, Suisse). Gourcuff et l'équipe dirigeante, accompagnés des staffs médical et administratif qui ont rallié Doha samedi soir, ont été rejoint, hier en début de soirée, par les sept internationaux locaux, avant que le groupe ne se complète, sauf imprévu, dès ce soir avec l'arrivée des internationaux évoluant à l'étranger. Les choses sérieuses commenceront concrètement dès demain avec une première séance collective, suivie d'une autre mercredi, avant d'en découdre avec le Qatar jeudi à 17h, heure algérienne. Gourcuff trace la ligne rouge Pour ce stage de Doha, Christian Gourcuff a concoctée une liste de joueurs dans laquelle ne figurent pas les noms de Djabou, Ghilaz et Guedioura. Trois éléments que le sélectionneur a écartés pour des raisons «disciplinaires». Une discipline sur laquelle Gourcuff a axé son intervention lors du point de presse qu'il a animé, samedi matin, et qui se voulait visiblement un message à tous les joueurs, convoqués ou susceptible d'être convoqués à l'avenir. En écartant Guedioura, Djabou et Ghilaz pour leur «mauvaise communication», le technicien voulait faire de ce trio un exemple, avec un message clair à l'égard de ses capés, agrémenté d'un avertissement à peine voilé : «Celui qui conteste mes choix sera définitivement écarté.» Une sorte de ligne rouge à ne pas franchir que Christian Gourcuff trace à ses joueurs, qui constituera même un des critères majeurs de sélection à l'avenir.
