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Le burnous kabyle à l'honneur à Houra
Bouzeguène (Tizi Ouzou)
Publié dans El Watan le 23 - 06 - 2015

Sous le thème générique de «Honneur, dignité et bravoure», cette deuxième édition visait la promotion de cet habit traditionnel à capuchon qui, malheureusement, dépérit d'année en année, notamment en Kabylie, et ceci va de pair avec la diminution criante du nombre de tisseuses traditionnelles.
Voué à l'oubli, le burnous nous revient chaque année au village de Houra où il déploie ses larges pans grâce au concours de l'association culturelle «Yakoubi Ferhat», en collaboration avec l'association sociale «ASSA» et le comité de village de Houra qui tentent de redonner à cet habit traditionnel ses lettres de noblesse.
La cérémonie d'ouverture a réuni les autorités locales, une délégation représentant les secteurs du tourisme et de l'artisanat et le sénateur Tamadartaza. De nombreux exposants ont marqué leur présence et installé leurs produits destinés globalement à l'exposition-vente à travers les trois sites du village.
On sentait dans l'organisation que les représentants du village ont bien préparé ce festival du burnous. N'était ce vent fort qui s'est levé jeudi matin à l'ouverture de ce festival engendrant une déstabilisation des exposants avec des tentes qui ont failli être soulevées par les rafales de vent, ce festival s'est très bien déroulé.
Les invités autant que les visiteurs ne se sont pas déplacés pour rien. Les exposants proposaient tous les produits artisanaux et des cadeaux divers au public.
L'honneur revenait à cet exposant de burnous de différentes couleurs.
Le burnous blanc est proposé à 40 000 DA l'unité, alors que le burnous marron est à 45 000 DA. La cherté de la matière première, la laine, et les insuffisances de tisseuses expliquent ce coût élevé du burnous, alors que, paradoxalement, ce «manteau» ancestral est de plus en plus oublié par les villageois.
Cette situation influe également sur le transfert du savoir, car les vieilles femmes tisseuses ne trouvent pas preneurs. «Est-ce à dire que ce vêtement chaud à capuchon est en train de suivre le même sort que celui de la robe kabyle, détrônée par le fuseau et le jean ?» s'est interrogé un visiteur devant les exposants.
D'aucuns n'ignorent pas que le burnous n'est pas seulement un vêtement qui est destiné pour se protéger du froid, il l'est beaucoup plus puisqu'il est porteur de valeurs symboliques comme l'honneur, la dignité et la bravoure. De nombreux artistes ont chanté ce vêtement, à l'instar de Halli Ali dans sa célèbre chanson Yedjayid Jedi Abarnous.
Un conférencier qui a traité du sujet du burnous a insisté sur ce côté symbolique avant de traiter le côté artistique. «Il est signe de paix et symbole d'honneur. Il constitue un abri protecteur de la femme et de conjuration du mauvais sort». De nombreuses activités sont programmées durant ce festival.
Outre les expositions, il est prévu également des conférences-débats, les chorales et récitals poétiques, l'organisation d'un mariage traditionnel, des danses et défilés traditionnels, des concours de la meilleure activité et des ateliers artisanaux divers.
Des attestations d'honneur ont été remises aux participants, ceci avant de clôturer ce festival, samedi soir, par un gala artistique.


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