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Le dossier réconciliation évacué
Réunion hier du conseil des ministres
Publié dans El Watan le 12 - 09 - 2006

Le dossier de la reconduction ou non de la charte pour la paix et la réconciliation nationale, dont l'application est arrivée à expiration le 31 août 2006, reste ouvert. Réuni hier, le Conseil des ministres, présidé par Abdelaziz Bouteflika, n'a pas évoqué cette question. Depuis plus d'un mois, un semblant de débat national est engagé autour de cette question.
Après plusieurs déclarations politiques et des doutes, exprimés ici et là, il était attendu que le chef de l'Etat tranche et clarifie ce que les autorités envisagent de faire à l'avenir. Cela n'a pas eu lieu, le Conseil des ministres, qui ne s'est pas réuni depuis le 9 juillet 2006, a examiné des dossiers économiques, dont la loi de finances 2007, qui doit être remise au Parlement avant le 30 septembre. Bouteflika va-t-il aborder la question à l'avenir ? Difficile de le savoir. Mercredi 6 septembre, la commission nationale de suivi de l'application de la charte pour la paix et la réconciliation s'est réunie, sous la présidence du chef du gouvernement, pour dresser un bilan complet. Intervenant, fin août 2006, à la télévision d'Etat, Abdelaziz Belkhadem a promis la publication intégrale du bilan de l'application de la charte. « Des Algériens sauront tout sur la charte », a-t-il dit. Des observateurs s'attendaient hier à ce que le Conseil des ministres, haute autorité exécutive, rende public ce bilan, établi sous forme chiffrée. Surtout que les résultats de la charte sont au cœur de contradictions détectables à travers des déclarations officielles, faites ces dernières semaines. Combien d'éléments des groupes armés ont bénéficié des mesures de pardon ? Quelle est la taille de l'arsenal récupéré ? Quel est l'importance des repentis traduits en justice pour viol, attentat à l'explosif ou massacre ? Des questions ouvertes. Le ministre de l'Intérieur a annoncé aux journalistes, à l'ouverture de la session d'automne de l'APN, que « 250 à 300 terroristes » se sont rendus aux autorités. Ce résultat est-il prévu par les architectes de la charte ? Officiellement, cette charte a cessé d'exister, puisque limitée dans le temps. Les terroristes qui se rendent à l'avenir ou qui se font arrêtés doivent être jugés selon les dispositions du code pénal dans la mesure où l'impunité n'est plus de rigueur. Abdelaziz Belkhadem, qui a estimé que la réconciliation « n'avait pas de limite », a bien précisé que la décision de prolonger ou pas la charte appartenait au président de la République. Il a rappelé un extrait de ce document qui stipule : « Le peuple algérien souverain approuve la présente charte pour la paix et la réconciliation nationale et mandate le président de la République pour prendre toutes les mesures visant à en concrétiser les dispositions. » Le constat est que Abdelaziz Bouteflika n'a pas dit s'il allait prendre des mesures ou pas ? Il n'a pas précisé s'il était favorable à un retour à la politique du tout-sécuritaire ou pas ? Lors de la campagne référendaire pour la charte, en septembre 2005, Abdelaziz Bouteflika avait déclaré, lors d'un meeting à Chlef, que la réconciliation nationale « n'est pas acceptée par certains, y compris au sein même du Pouvoir ». Ces « opposants » sont-ils revenus à la charge au point d'entretenir le cafouillage ? Bouteflika avait déclaré que la charte était tout ce que pouvaient permettre « les équilibres nationaux ». S'il est difficile de savoir si ces « équilibres » sont toujours maintenus, compte tenu de l'opacité habituelle aux décideurs, le dossier de la réconciliation, de la lutte contre le terrorisme et de l'engagement des troupes dans la traque des groupes armés semble se compliquer. D'où, probablement, le silence au Conseil des ministres sur sa prolongation. La charte et sa gestion vont, a priori, rejoindre le traitement curieux réservé à l'après-concorde civile de 2000. A ce jour, aucun bilan complet et transparent n'a été établi sur la concorde civile, perçue à l'époque comme un remède de choc au terrorisme. Ne faut-il pas lier l'échec à tous ces processus dits de « réconciliation nationale » ? Plusieurs milieux d'opposition se posent, avec sérieux, cette question. En attendant d'avoir des réponses ou, à défaut, des explications.

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