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«La sortie de Nicolas Sarkozy est malvenue»
Ramtane Lamamra réplique à l'ex-chef d'Etat français
Publié dans El Watan le 25 - 07 - 2015

Ramtane Lamamra, ministre des AE, en visite à Paris, a réagi aux propos de Sarkozy en s'interrogeant sur l'arrière-pensée des propos de l'ex-chef d'Etat.
Lamamra réplique à Sarkozy. Le ministre des Affaires étrangères ne s'est pas fait prier pour répondre à la malheureuse phrase de l'ex-chef d'Etat français, prononcée à Tunis la semaine passée. En visite à Paris, Ramtane Lamamra a jugé la sortie de Nicolas Sarkozy de «malvenue». Il s'est même interrogé sur les arrière-pensées de ces propos. «Il est tout à fait légitime de poser, à cet égard, la question de savoir si la pensée coloniale, que l'histoire a complètement disqualifiée, ne serait pas en train de tenter de se régénérer à travers des exercices stériles de manipulation de la géographie», a ajouté le chef de la diplomatie algérienne.
De toute évidence, cette polémique enterre assurément les relations, déjà exécrables, entre Nicolas Sarkozy, son parti (Les Républicains) et l'Algérie. L'ex-chef d'Etat français, qui milite pour revenir au pouvoir en 2017, voit ainsi s'amenuiser ses chances de trouver des soutiens en Algérie et aussi dans les milieux de l'immigration dans sa reconquête du pouvoir. Il faut dire qu'entre le chef de l'opposition française et l'Algérie, les rapports étaient «froids» du temps de sa présidence.
Nonobstant ses deux visites durant la première année de son mandat, les deux pays ont connu au moins trois années de «crises larvées». «Bouteflika, qui avait vu en Nicolas Sarkozy un dirigeant nouveau sans lien avec le passé colonial, a été vite déçu. Il a très mal vécu le sommet de l'Union pour la Méditerranée de juillet 2008 à Paris, où il n'a pas eu droit à tous les honneurs comme ce fut le cas pour les autres chefs d'Etat arabes.» A l'époque, Bouteflika avait assisté au sommet sans pouvoir prononcer son discours. Un camouflet.
L'intervention militaire en Libye a davantage enfoncé les rapports entre les deux capitales. Il a fallu un énorme travail diplomatique pour «réchauffer» les rapports entre les deux pays et Bouteflika a montré sa préférence pour Hollande à la veille des présidentielles françaises. Le candidat socialiste était le «préféré» d'Alger et l'électorat français d'origine algérienne a massivement voté pour lui.
Et depuis, c'est la «lune de miel», pour reprendre l'expression de Jack Lang, entre Bouteflika et Hollande. Ce dernier ne manque aucune occasion pour manifester son soutien à Alger et particulièrement à Bouteflika. Lors de l'attentat contre les militaires à Aïn Defla, le chef d'Etat français a même envoyé une lettre à son homologue algérien dans laquelle il exprime «toute la compassion du peuple français et son entière solidarité avec l'Algérie dans sa lutte contre le terrorisme».
Sarkozy, dont les grandes lignes de sa future campagne se «droitisent», sait bien que Hollande restera le candidat préféré d'Alger s'il décide de rempiler en 2017. Il n'ignore pas non plus que même à l'intérieur de son camp, son sérieux rival, Alain Juppé – candidat potentiel –jouit aussi de fortes amitiés politiques en Algérie, d'autant plus qu'il est en mesure de capter l'électorat de l'immigration déçu par le «hollandisme».
Et c'est conscient de l'«impossible» rapprochement avec notre pays que le chef de la droite française s'est autorisé des propos mal accueillis par Alger. Sarkozy, qui était en tournée maghrébine pour «vendre» sa candidature, a sauté la «case» Alger. Après un accueil royal à Rabat en juin dernier, il s'est rendu, la semaine passée, à Tunis où il a égratigné l'Algérie : «La Tunisie est frontalière avec l'Algérie et avec la Libye. Ce n'est pas nouveau. Vous n'avez pas choisi votre emplacement… l'Algérie, qu'en sera-t-il dans l'avenir ?
De son développement, de sa situation ?» Des propos qui passent très mal en Algérie. Les hauts fonctionnaires du ministère des Affaires étrangères l'ont fait savoir à «tout le monde». «Nous, nous préférons la paix et le dialogue à la guerre», a fulminé un haut responsable du MAE en taclant Sarkozy.


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