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Merveilleux virus
Peinture : Exposition de Moncef Guita
Publié dans El Watan le 10 - 10 - 2015


Une esthétique de l'équilibre et du déséquilibre.
Avec une maîtrise consommée des formes et des couleurs et un univers pictural particulier, Moncef Guita est un artiste en vue de la scène artistique algérienne, l'un des plus anciens aussi puisque cet autodidacte est né en 1945. Natif de Annaba, c'est dans la biologie qu'il a engagé sa soif d'études. Mais son doctorat es-qualité ne s'est pas prolongé dans sa longue carrière de haut fonctionnaire. On pourrait avancer en revanche que le monde des cellules a peut-être influé sur sa création, au vu de ses compositions où, souvent, des villes imaginaires semblent conçues avec les mêmes effets optiques et chromatiques que ceux d'une plaquette de microscope.
Longtemps directeur de cabinet au ministère de l'Education nationale, il n'a pas cessé de peindre, trouvant dans ses toiles un exutoire à l'avalanche quotidienne de parapheurs sur son bureau. C'est que cette passion remontait à son enfance, lorsqu'un oncle lui offrit sans doute le plus beau cadeau de sa vie : la découverte de la peinture et de la poésie. Une fois inoculé par ce virus merveilleux et inguérissable, Moncef Guita s'est complètement engagé dans sa biologie picturale, entretenant ce jardin d'abord secret avant qu'il ne l'ouvre au public.
Il a attendu de renforcer sa technique et ses expressions et d'apprendre par soi-même, ce qui est la véritable signification de l'autodidaxie et non le prétendu don que certains lui attribuent. Il expose ainsi depuis environ quarante ans, participant à de nombreuses expositions collectives mais proposant aussi en moyenne une exposition individuelle par an. Celle qu'il présente à partir d'aujourd'hui à la galerie Bouffées d'Art sera environ la trentième.
Résolument inscrit dans l'art moderne et ses courants «poétiques» des années cinquante, sans doute influencé par les pionniers de l'art moderne algérien, Issiakhem et Khadda notamment, Moncef Guita cultive un art semi-figuratif dont le style est reconnaissable. A cet effet, on peut lui reprocher de ne plus surprendre, de ne pas tenter le renouvellement, voire la transgression. En fait, il ne les cherche pas et préfère continuer à construire son monde onirique autour de son thème de prédilection, les cités anciennes, auxquelles viennent s'ajouter parfois des thématiques diverses liées surtout à la nature.
Sur la quarantaine d'œuvres (toiles pour l'essentiel et petits formats sur carton) qu'il propose cette année, toutes récentes (fin 2014 et courant 2015), il introduit un nouveau sujet, celui des départs et des exils. Est-ce l'actualité mondiale qui l'aurait inspiré ? «Probablement, je suppose…», répond-il, ajoutant : «Mais sans que ce soit la recherche d'une représentation fidèle de cette actualité. Ce qui m'intéresse, c'est la profondeur temporelle d'un sujet et l'exil ne date hélas pas d'aujourd'hui». Peu rénovateur, ses œuvres caressent cependant une esthétique où l'équilibre et le déséquilibre des formes et couleurs attirent toujours le regard.


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