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Justice militaire : 14 colonels admis à la retraite
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Publié dans El Watan le 19 - 10 - 2015

Après la mise à la retraite de 12 généraux et deux colonels du Département du renseignement et de la sécurité (DRS), c'est au tour de 14 colonels de la justice militaire, notamment des procureurs, de connaître le même sort l Opérés par le tout nouveau patron du DRS ou par le chef d'état-major de l'ANP, ces changements suscitent des interrogations quant à l'objectif recherché.
Alors que 12 généraux et deux colonels exerçant au sein du DRS sont mis à la retraite par leur tout nouveau patron, le général-major Bachir Tartag, 14 autres colonels dépendant de la justice militaire ont connu le même sort, apprend-on de source bien informée. Nombre d'entre eux étaient des procureurs et des juges des tribunaux militaires d'Oran, Blida, Béchar et Constantine, considérés comme étant les plus importantes juridictions de la grande muette.
Départs en cascade
Aucune information officielle sur ces changements qui relèvent du chef d'état-major de l'ANP et vice-ministre de la Défense nationale, le général de corps d'armée Ahmed Gaïd Salah, n'a été rendue publique. Ces décisions interviennent après le limogeage, il y a quelques semaines, du directeur de la justice militaire, remplacé par un cadre de la Gendarmerie nationale, d'un inspecteur de la même direction et du procureur du tribunal de Blida suite à ce qui est connu comme «l'affaire de la présumée attaque contre la résidence de la Présidence à Zéralda», l'été dernier. Il s'agit, faut-il le rappeler, d'une salve de balles tirée par un lieutenant de la garde présidentielle, en riposte à une tentative suspecte d'incursion.
Mais l'enquête de la gendarmerie a révélé que les douilles récupérées sur les lieux appartiennent toutes au lieutenant et que la thèse d'une attaque présumée ne tient pas la route. Déféré devant le tribunal militaire de Blida, le lieutenant a été condamné à 3 ans de prison pour «non-respect des consignes militaires» et «gaspillage de munitions», alors que six de ses collègues ont été relâchés et le général Djamel Medjdoub, directeur de la sécurité et de la protection présidentielles, relevé de son poste et admis à la retraite, a été entendu en tant que témoin.
Selon nos interlocuteurs, ces décisions auraient provoqué le courroux du chef d'état-major, qui voyait en cet incident un «complot» contre le Président pour lequel «des têtes devaient tomber». Et c'est à ce titre que les deux généraux-majors à la tête de la garde présidentielle, Djamel Medjdoub, et de la Garde républicaine, Ahmed Moulay Meliani, ont été limogés pour «incompétence et négligence», griefs largement médiatisés par les chaînes de télévision privées et les journaux électroniques. Depuis, des rumeurs insistantes sur d'éventuelles poursuites judiciaires pèsent sur les deux officiers, alors que du côté du DRS, le général-major Bachir Tartag installe ses hommes en remplacement de ceux qu'il estime être «les yeux et les oreilles» de son prédécesseur.
Des changements et des interrogations
Il est vrai, ces changements devaient un jour ou l'autre avoir lieu, d'autant qu'ils visent 12 généraux et deux colonels qui ont dépassé l'âge de la retraite, mais aussi en raison des «casseroles» que traîneraient certains d'entre eux. «Dès son installation, le nouveau chef du DRS s'est attelé à neutraliser les éléments de son prédécesseur pour couper tout lien entre ce dernier et le Service. Il veut l'isoler de la boîte. En fait, nous sommes dans une nouvelle étape qu'il faudra lier aux changements opérés par le chef d'état-major, mais aussi à l'affaire du général Benhadid», expliquent nos interlocuteurs. Pour eux, toutes ces décisions n'obéissent qu'à une seule logique : «Garder le pouvoir entre leurs mains.
Ceux qui s'y opposeront subiront le sort du général Benhadid, qui risque de rester encore longtemps en prison. Tous les pouvoirs sont concentrés autour d'une seule personne, le chef d'état-major. Les autres ne bénéficient d'aucune protection. Raison pour laquelle il y a une sorte de silence de plomb qui pèse sur les décisions aussi graves que l'arrestation du général à la retraite Hocine Benhadid ou l'incarcération du général Hassan.»
Selon nos sources, aussi bien Gaïd Salah que Bachir Tartag – qui a l'occasion de régler ses comptes à l'ex-chef qui lui a tourné le dos en juillet 2014, lorsqu'il a été relevé de son poste de directeur de la sécurité intérieure – agissent au nom de la «restructuration» pour «préserver la pérennité du système en place et, de ce fait, régler définitivement la question de la succession en neutralisant tout foyer de contestation.
Peu importe qui sera le prochain Président, l'essentiel est qu'il soit cautionné par le Président ou son frère et qu'il puisse donner toutes les garanties nécessaires pour que la famille Bouteflika ne soit pas inquiétée». L'avis est largement partagé par de nombreuses autres sources qui s'accordent à affirmer que les deux cadres dirigeants, Gaïd Salah et Bachir Tartag, sont pour l'instant chargés de missions bien précises. «Le chef d'état-major de l'ANP sait que sa pérennité n'est possible que grâce à la protection du Président, à travers le poste de vice-ministre de la Défense qu'il lui a accordé.
Ce poste le met au-dessus du statut de la fonction militaire qui limite l'âge de la retraite et lui permet de cumuler deux fonctions – vice-ministre et chef d'état-major de l'ANP – totalement incompatibles. Mais ce n'est qu'une situation conjoncturelle» dont la fin, nous dit-on, est proche. Il en est de même pour Bachir Tartag dont «la mission principale est d'expurger le Département des officiers encore fidèles à leur ancien chef.
Les partants ne sont pas nécessairement bons. Mais les conditions dans lesquelles ils sont admis à la retraite et le choix de certains remplaçants laissent croire que l'objectif recherché n'est pas de restructurer le service pour le rendre plus professionnel, mais plutôt de l'enlever à une partie pour le mettre au service d'une autre partie. Ce qui est très grave, c'est qu'on utilise une institution chargée de la sécurité nationale pour régler des comptes».


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