La journée d'études sur la violence en milieu scolaire qui a eu lieu, mercredi dernier, au CCI de Chlef, à l'initiative de la direction de l'Education, a permis de dresser un état des lieux tout en établissant un diagnostic de la situation. Les participants parmi lesquels des parents d'élèves, des éducateurs et des chefs d'établissements, sont arrivés à la conclusion que le phénomène ne se limite pas seulement aux élèves, mais il va bien au-delà. Certains estiment que la violence commence à la maison avec les maltraitances psychologiques, physiques, sociales et éducatives des enfants, d'autres se sont interrogés sur la relation de l'élève avec l'enseignant et son milieu scolaire. On pense que les conditions ne sont pas souvent réunies pour permettre aux enfants d'évoluer dans un environnement favorable. Il s'agit donc d'un problème plus global qui implique autant les parents que la famille de l'éducation, appelés à conjuguer leurs efforts pour diminuer ce fléau. Ainsi, les recommandations adoptées dans ce sens par les présents convergent toutes sur l'importance d'une stratégie commune de prévention et de lutte contre la violence en milieu scolaire. Une stratégie qui doit amener les parents d'élèves et les enseignants à se mêler davantage de l'éducation de leurs enfants, tout en prenant en charge aussi le harcèlement dont sont victimes les jeunes filles aux abords des CEM et lycées, de la part de délinquants agissant en toute impunité.
