Les habitants de la cité 338 logements de hai Es-Sabah viennent de dresser un tableau noir quant à la détérioration de leur cadre de vie. Depuis la réception de cette cité dans les années 2000, aucune opération de réhabilitation n'a été effectuée par les services concernés alors que des sommes importantes ont été débloquées pour sa réalisation, signale-t-on du côté des occupants des lieux. Ces logements nécessitent un véritable lifting, de l'avis des riverains, pour préserver cette cité d'une vétusté avancée. Outre l'état des blocs, les habitants dénoncent également le déficit en moyens de collecte d'ordures, notamment des bacs à ordures. Ceux-ci sont inexistants devant les blocs, ce qui oblige les habitants à se déplacer jusqu'à la benne à ordures qui se trouve à des centaines de mètres de la cité. D'autres insuffisances continuent également à ternir l'image de cette première cité réalisée dans le quartier de hai Es-Sabah. Il s'agit, selon nos interlocuteurs, de l'absence de l'éclairage public, de la prolifération des rats et de l'état de certaines ruelles en plus de l'informel qui a fini par envahir tout le quartier. Dans un appel lancé au wali d'Oran, les habitants exigent une prise en charge réelle et efficace de leurs doléances.
