«Nelson Mandela n'est plus là, mais on ne doit pas oublier les services qu'il a rendus à l'humanité.» Hier, Denis T. Dlomo, ambassadeur d'Afrique du Sud en Algérie, a rappelé, lors d'une conférence de presse, l'importance de l'héritage de l'ancien président sud-africain en matière de lutte pour la paix et la sécurité sur le continent africain et dans le monde. Cela fera deux ans, demain, que Nelson Mandela est décédé. Le «père de la démocratie sud-africaine», a rappelé l'ambassadeur, était un «citoyen du monde» qui prônait «le respect universel». Il estimait que les solutions aux conflits devaient venir de l'alliance de leaders. «Aujourd'hui, l'Afrique du Sud soutient les solutions internationales négociées aux conflits tout en ayant une préférence pour l'approche régionale, et participe au déploiement des forces armées de l'Union africaine», a déclaré M. Dlomo. Dans ce cadre, Pretoria soutient les interventions en République démocratique du Congo pour aider au développement économique, au processus de stabilisation du Darfour, et organise cette année le forum Chine-Afrique. «Aucun effort n'est inutile. Il faut des solutions africaines pour les problèmes africains. Nous soutenons diplomatiquement et moralement le travail de l'Algérie pour la paix au Mali et pour la résolution du conflit libyen», a ajouté l'ambassadeur. Une série de commémorations sont prévues en Afrique du Sud à partir de demain et jusqu'au 15 décembre.