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Une dépense faramineuse en pleine austérité !
Projet de la résidence d'Etat de Tlemcen
Publié dans El Watan le 10 - 12 - 2015

Et dire qu'initialement, ce projet d'envergure -mais dont beaucoup ne voient pas vraiment l'utilité- avait englouti la bagatelle de plus de 34 millions d'euros au lieu des 10 prévus.
Questionné, il y a moins d'une année au sujet du projet abandonné de la résidence d'Etat, un responsable de l'exécutif de Tlemcen nous confiera : «Il n'y a plus d'argent pour ce type d'investissement.» Aujourd'hui, curieusement, on vient d'être informés que les travaux d'achèvement dudit projet ont été confiés à une Entreprise nationale avec une rallonge budgétaire de 450 milliards de centimes. Entamés en 2008 par la société égyptienne Arab Contractor's, les travaux des villas présidentielles qui avaient déjà englouti plus de 34 millions d'euros, s'étaient arrêtés en 2013 avec le départ de l'ancien wali, actuellement ministre des Ressources en eau, Nouri Abdelwahab.
Bâties sur les hauteurs de la ville, sur des sites symboliques, notamment les villas Rivaud et Marguerite, qui avaient servi, en 1962, de quartier général au premier président de la République et ses compagnons pour échafauder les tréteaux du pouvoir, ces propriétés qu'on se garde d'approcher en raison de gardiens intraitables, réapparaissent à la Une après deux années d'abandon.
Pour voir de plus près, on s'est déplacés, hier, sur le site situé au pied du plateau Lalla Setti. En longeant la grande et longue muraille ceinturant les bâtisses, un véhicule banalisé s'est arrêté à notre niveau. Un des occupants nous a demandé quel était l'objet de notre présence sur les lieux, avant de nous signifier de ne pas prendre de photos. Une interpellation qui n'avait fait qu'attiser notre curiosité.
En poussant nos investigations un peu plus loin, un responsable de l'exécutif, préférant parler sous le sceau de l'anonymat, nous apprendra que le projet a été repris et sera réalisé par une entreprise basée dans l'Ouest algérien. Une reprise qui a nécessité une rallonge budgétaire de 450 milliards de centimes. Et dire qu'initialement, ce projet d'envergure -mais dont beaucoup ne voient pas vraiment l'utilité- avait englouti la bagatelle de plus de 34 millions d'euros au lieu des 10 prévus.
Ce projet que les pouvoirs publics n'aiment pas évoquer, comprend une soixantaine de villas cossues, des piscines, un parcours de golf et d'autres dépendances de luxe. Interpellé, jeudi dernier, lors de sa visite dans la wilaya de Tlemcen, sur des projets inscrits mais «suspendus», comme l'hôpital de Ouled Mimoun, entre autres, le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales avait insisté sur la politique d'austérité prônée par le gouvernement, tout en rassurant les élus et les représentants de la société civile sur l'éventuelle reprise du projet précité abandonné que cela ne se fera qu'«une fois que la situation financière s'améliorera et le permettra». A chacun donc de percevoir le sens de la priorité dans la réalisation des projets d'Etat en cette période dite de crise financière.


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