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L'Algérie dans le bloc des zones hostiles
Climat du business international en 2016
Publié dans El Watan le 28 - 12 - 2015

La sérieuse crise politique dans laquelle s'enlise le pays depuis plusieurs mois n'a décidément pas été sans conséquences fâcheuses pour le monde des affaires à l'international : le très influent cabinet de conseil britannique «Control Risks» a classé l'Algérie dans la catégorie des pays où le risque est élevé pour les investisseurs internationaux en 2016.
Ces derniers ne peuvent donc pas s'y installer pour faire des affaires, y créer des filiales ou envoyer leurs représentants aux fins d'obtenir de nouveaux marchés sans que «la sécurité de leurs employés ou leurs intérêts ne soient menacée», jugent les experts de ce cabinet spécialisé dans la gestion des risques politiques, sécuritaires, d'intégrité et économiques (fraude, corruption…) pour qui «l'instabilité politique retarde les réformes essentielles, les contrats sont soumis à des incertitudes et les activités des syndicats ou des groupes de protestation entravent les opérations».
Ainsi, outre l'Algérie, l'Egypte et la Libye, sur la carte annuelle mondiale des risques sécuritaires, géopolitiques et économiques pour les entreprises et les personnes, édition de décembre 2015, les 18 autres pays et territoires africains où le climat des affaires internationales serait «hostile» sont le Niger, le Sahara occidental, la Mauritanie, le Tchad, le Soudan du Sud, Soudan, l'Erythrée, la Côte d'Ivoire, la RD Congo, le Zimbabwe, le Burkina Faso, la Guinée, la Guinée-Bissau, la Guinée équatoriale, le Burundi, les Comores, la Gambie, prédit «Control Risks».
En revanche, dans la catégorie des pays affichant un risque politique «moyen» se trouvent l'Afrique du Sud, le Nigeria, la Tunisie, le Mali, le Cameroun, le Liberia, la Sierra Leone, le Gabon, l'Angola, la Zambie, la Tanzanie, le Kenya, l'Ethiopie, la Zambie, Madagascar, le Bénin, le Togo, la République du Congo, la Zambie, le Malawi, le Mozambique, le Rwanda, Djibouti, le Lesotho, le Swaziland, la Réunion et l'Ouganda. Toujours à l'échelle continentale, le risque politique serait «faible» au Maroc, Sénégal, Cap-Vert, Seychelles, Namibie, l'Ile Maurice, Botswana, d'après la carte mondiale des risques publiée le 14 décembre.
Frappés par des conflits sanglants, la Somalie et la Centrafrique sont, par ailleurs, les deux seuls pays africains où, aux yeux des experts du Control Risks, le risque politique serait «extrême». Nombre d'observateurs estiment que ce nouveau classement parmi les pays présentant de hauts risques, qui est loin d'être favorable pour une Algérie où, au plan économique, l'année 2016 s'annonce sous de très mauvais auspices, n'est pas un coup de tonnerre dans un ciel serein.
Car dans son édition 2014 déjà, du fait de la lutte des clans ayant pris racine au plus haut sommet de l'Etat, le même cabinet britannique avait auguré une année sombre pour le monde du business international en 2015, en plaçant notre pays dans le bloc politiquement instable. En Tunisie et en Mauritanie, le risque était jugé moyen alors que l'Egypte et la Libye étaient en zone rouge, autrement dit celle des pays au risque élevé.
Absent de la liste des régions à risques, le Maroc était l'exception nord-africaine : les investisseurs étrangers pouvaient s'y installer ou faire du business en toute quiétude. Dans le calcul du risque politique, les experts du Control Risks, issus de différentes disciplines, tiennent essentiellement compte de «l'influence d'acteurs politiques étatiques ou non-étatiques sur les opérations commerciales» ainsi que de «l'impact de facteurs comme la corruption, les infrastructures et la bureaucratie sur le business».


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