Le club-phare de la capitale des Hauts-Plateaux, l'ES Sétif, termine la première partie de la saison avec uniquement 19 points. La décevante «récolte» met l'Entente dans une inconfortable position. Certains joueurs comme Baouz, Khenniche, Benyettou et Ziaya ont zappé les premiers entraînements d'une semaine précédant un rendez-vous important, puisque la formation sétifienne est appelée à donner la réplique au CR Belouizdad pour le compte des 16es de finale de la Coupe d'Algérie. Les mouvements de joueurs et l'énigmatique feuilleton de Djabou ont rendu encore plus complexe la situation de ce club. Menacés de licenciement durant une bonne partie de l'aller, Belaiméri, Megatli et Nemdil, fortement déconcentrés, seront finalement maintenus. Contrairement à Chenine et Dahar, lequel est sollicité par la formation saoudienne d'El Wihda drivée par l'ex-coach de l'ESS, Madoui. Le transfert du joueur précité pourrait renflouer les caisses des Noir et Blanc de 200 000 dollars. Ce montant devrait s'ajouter aux 700 000 dollars du probable départ de Benyettou au Chabab de Riyad. Côté arrivées, c'est le flou. De retour de prêt du DRB Tadjenanet, l'international espoir Amokrane n'a toujours pas signé son contrat. Dans l'attente du verdict de la Commission de règlement des litiges (CRL) de la Fédération algérienne de football (FAF), le sociétaire du RCA, Harrouche, devant, nous dit-on, percevoir mensuellement 2 millions de dinars, se trouve dans la même situation. Pour revenir à l'affaire Djabou, il faut rappeler qu'à l'issue de la saison 2012-2103, le joueur avait signé au Club Africain de Tunis pour 2 millions d'euros. Son club était le plus grand perdant dans cette transaction, car il n'a perçu aucun centime. Actuellement, après un repos forcé de six mois suite à une grave blessure aux ligaments croisés, l'on reparle d'un retour de Djabou à Sétif. Mais ce come-back prend les allures d'une affaire qui risque de mettre en danger tous les «équilibres» financiers de la maison Entente. Pour résilier son contrat courant jusqu'à juin 2017, le joueur doit au préalable restituer au Club Africain les chèques d'un montant de 300 000 euros (l'équivalent de plus de 30 millions de dinars). Cet important manque à gagner du joueur sera, croit-on savoir, discrètement supporté par l'Entente. Par ailleurs, l'ESS a-t-elle les moyens pour verser au joueur mensuellement 6 millions de dinars ? La réponse coule de source.
