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Les cinq points noirs de Bologhine
Des bidonvilles qui subsistent depuis les années 1970
Publié dans El Watan le 24 - 01 - 2016

A Bologhine, cinq vieilles cités bidonvilles, accueillant près de 900 familles, subsistent depuis des années. Elles sont situées sur le même flanc donnant sur la baie d'Alger.
Leur éradication «se précise», mais à ce jour, elle n'est que projet et les résidants attendent avec impatience. Les cinq misérables bidonvilles en question sont la Caserne, Omar Ouahib, Djenane Hamid, Haï Jais et Céleste, situés à un jet de pierre l'un de l'autre. Selon des habitants, les services de la daïra se sont engagés, encore une fois, à les reloger avant l'hiver. «Mais c'est déjà l'hiver», s'indigne un jeune résidant.
Il y a quelques jours, les membres du comité de quartier se sont présentés à la circonscription administrative de Bab El Oued, mais ils n'ont pu rencontrer le wali délégué ; ils y sont retournés une deuxième fois, mais le chef de daïra était toujours occupé, apprend-on auprès d'habitants rencontrés sur place.
Il n'empêche que les résidants de ces bidonvilles font contre mauvaise fortune bon cœur. «Ils nous ont dit que nous sommes concernés par la prochaine ‘rahla'. L'espoir est permis», indique un jeune père de famille.
En attendant leur relogement, le nombre de baraques augmente. Pas comme durant les années précédentes, quand de nouvelles familles ont débarqué et construit sur des lots de terrain achetés illégalement. Depuis 2007, date du dernier recensement, ce ne sont que les jeunes résidants qui se permettent de construire des bidonvilles minuscules pour pouvoir se marier. D'où l'urgence d'une rapide délocalisation pour que le phénomène de la prolifération des bicoques soit définitivement éradiqué.
En attendant, des habitants de nombreuses baraques ont la peur au ventre en raison de la pluie et du vent en cette saison hivernale. Les années précédentes, des morts et des blessés ont été enregistrés lors des intempéries ; des baraques se sont écroulées ou ont été sérieusement endommagées.
«Lorsqu'il se met à pleuvoir, de nombreuses familles quittent leurs logis de fortune de crainte que le toit ou les murs ne leur tombent sur la tête. Plusieurs accidents de ce genre se sont produits, des cadavres d'enfants ont été tirés des décombres», raconte, amer, un habitant.
Ces bidonvilles, qui existent pour certains depuis les années 1970, ne cessent de se dégrader et de présenter un danger pour leurs occupants. Ceux nouvellement construits sont tellement mal faits qu'il est à craindre le pire à tout moment. Bien que dotés d'électricité et d'eau et que les enfants soient scolarisés dans des établissements limitrophes, la vie dans ces cités anarchiques est des plus pénibles. Le cadre de vie est infamant, le ramassage des ordures à l'intérieur des cités est défaillant et les résidants sont de plus en plus nombreux à exprimer leur incapacité à vivre sous des feuilles de zinc.
«Mon seul souci, ce sont mes enfants. J'ai peur pour leur santé, leur éducation et leurs fréquentations dans ces endroits sordides», se plaint un autre père de famille. Une appréhension partagée par tous les habitants de ces bidonvilles, dont l'éradication permettra aux autorités publiques de dégager d'importantes assiettes de terrain.


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