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«Donner la garantie de l'Etat, c'est l'une des erreurs du passé à ne plus commettre»
Badreddine Nouioua. Ex-gouverneur de la Banque d'Algérie
Publié dans El Watan le 12 - 06 - 2016

Dans les dernières prévisions du FMI pour la période 2016-2021, l'Algérie serait un pays débiteur, tout comme l'Arabie Saoudite, Oman et le Bahreïn. D'après vous, comment le pays va-t-il s'y prendre et quelles sont les conditions d'un endettement moins contraignant ?
A mon avis, il est important de privilégier les prêts auprès des banques multilatérales, à l'image de la Banque africaine de développement et la Banque mondiale. Le FMI ne doit être qu'un ultime recours, car les conditions de financement seront rigoureuses et onéreuses. Nous avons des participations dans plusieurs institutions financières multilatérales, autant mettre ce facteur à profit. Il est également préférable d'avantager une autre forme de financement extérieur ; il s'agit des crédits gouvernementaux d'Etat à Etat, soit en crédits fournisseurs ou en crédits acheteurs.
Le recours au marché financier doit être l'ultime solution, étant donné que les conditions ne seront pas au bénéfice de l'Algérie. Pour y accéder, il faut que le pays ait une notation financière. L'Algérie n'est pas notée et pour le faire à l'heure actuelle, elle aura assurément une mauvaise notation qui ne fera que compliquer les conditions de l'endettement.
Il semblerait que des entreprises publiques, à l'image de Sonelgaz, négocient d'ores et déjà des financements extérieurs. L'Etat peut-il être garant auprès des créanciers ?
Il serait nécessaire d'avoir au préalable un texte réglementaire encadrant le recours aux financements extérieurs. Ce serait le dispositif idoine pour éviter de tomber dans les erreurs du passé. Donner la garantie de l'Etat et de la Banque centrale, c'est l'une des erreurs du passé à ne plus commettre. Au pire des situations, la seule concession qui peut être faite sur ce plan-là est de donner la garantie des banques commerciales.
Pour quel objectif l'Etat devrait-il s'endetter, à votre avis ?
Si l'endettement vise à financer les déficits du Trésor, cela est pour le moins une très mauvaise idée. Il sera à ce moment-là impossible d'obtenir ces crédits, ou bien ce sera à des conditions excessivement onéreuses. On n'aura au bout du compte qu'une dette sans pouvoir la rembourser. On ne doit pas non plus s'endetter pour équilibrer la balance des paiements, ce serait tout aussi grave. A mon avis, les financements extérieurs doivent être destinés à des projets économiques viables et/ou à des infrastructures nécessaires pour le développement de l'économie nationale, dont le rail, à titre d'exemple. Tout dépend ensuite de ce que veut le gouvernement, mais la relance de l'activité économique nécessite une option pour les financements extérieurs.
Certains estiment que le recours aux financements extérieurs permettrait de réduire la pression sur les réserves de change. Quel est votre avis ?
En tout cas, l'endettement est inévitable compte tenu des déficits annoncés de la balance des paiements. La sagesse voudrait que l'on intervienne tout de suite pour éviter une fonte plus rapide des réserves de change, un indicateur de solvabilité du pays qui nous permettra d'accéder un peu plus facilement au marché de la dette. Il aurait fallu y penser il y a plusieurs mois plutôt que de le faire sous pression.


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