Notre mouvement se caractérise par son horizontalité », affirmait hier le délégué des archs d'El Esnam pour compléter ce qui a été dit lors d'une réunion tenue hier au sein de la permanence de la CCCWB. Entendre par une telle déclaration : le mouvement n'a pas de chef qui peut le mener où il veut. Mais si l'allusion est claire, aux velléités d'Abrika et d'autres délégués du mouvement citoyen, se servir de ce mouvement comme tremplin pour réaliser leurs objectifs politiques et leurs intérêts, il est aussi reproché à la CICB de mener une campagne contre ce délégué. Aussi, les archs de Bouira précisent que la coordination intercommunale de Béjaïa n'a pas le droit de polémiquer par voie de presse sur une affaire qui aurait pu se régler au sein du mouvement citoyen. « Nous aurions pu par exemple provoquer une réunion extraordinaire de l'interwilayas pour débattre de cette affaire », ajoutait notre interlocuteur qui déplore ce qui se passe actuellement. Tout en condamnant « les pratiques des uns et des autres et refusant de prêter l'oreille à toutes les déclaration rendues publiques et qui visent à déstabiliser la dynamique des archs », les délégués de la CCCWB rappellent, « aux uns et aux autres que jusqu'à aujourd'hui les problèmes internes ont toujours été réglés au sein des structures. » Soucieuse « de sérénité, d'abnégation et de fraternité » pour la concrétisation des aspirations citoyennes exprimées dans la plateforme d'El Kseur, la CCCWB, constatant avec regret l'utilisation du mouvement citoyen à des fins personnelles et le débalage du linge sale sur la scène publique, met en garde contre toute tentative de destabilité du mouvement et appelle à la vigilance.