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Un premier réseau de prise en charge organisé par le CHU d'Hussein Dey
15 000 infarctus du myocarde (crise cardiaque) sont enregistrés par an en Algérie
Publié dans El Watan le 10 - 07 - 2016

Les maladies cardiovasculaires sont classées comme première cause de mortalité dans le monde.
Elles représentent 32% des décès, c'est une tendance qui évoluera au même rythme d'ici 2020, s'inquiètent les spécialistes en raison d'une augmentation très importante de la pathologie et la mortalité dans les pays en voie de développement.
«En Algérie, l'étude Tahina montre bien que le premier taux de mortalité dans notre pays est représenté par les maladies cardiovasculaires, avec plus de 44,5%, suivi de très loin par le cancer avec 16%», note Pr Nibouche, chef de service de cardiologie à l'hôpital Neffisa Hamoud ex-Parnet à Alger. Et de signaler que les pays développés ont inversé la tendance et les maladies liées à l'athérosclérose ne sont plus au premier plan, elles laissent place actuellement au cancer. En Algérie, l'insuffisance coronarienne est l'affection cardiaque qui est au premier rang de mortalité.
«Cette affection nous inquiète très sérieusement par sa croissance rapide et constante. Toutes les unités de soins intensifs cardiologiques algériennes sont envahies par cette pathologie qu'on disait autrefois n'appartenir qu'aux pays développés.» Une véritable hécatombe menace l'Algérie, avertit Pr Nibouche. Si des mesures de prévention drastiques ne sont pas prises en compte, notamment la lutte contre les facteurs de risque que nous connaissons tous aujourd'hui. De l'hypertension artérielle, à l'obésité abdominale, en passant par le diabète, la sédentarité, le tabagisme, la dyslipidémie. «L'association de ces facteurs multiplie le risque et chaque facteur va multiplier les méfaits de l'autre. L'association, par exemple diabète et hypertension artérielle, est certainement la plus morbide aujourd'hui en Algérie», a-t-il indiqué, d'où l'importance de la prévention primaire qui doit être menée à grande échelle.
«C'est le seul moyen peu coûteux et efficace pour enrayer ce danger des pays en voie de développement. Cela nécessite un programme national structuré et efficace, où toutes les étapes doivent être respectées. Ce programme doit viser tout d'abord l'information qui est certainement l'outil principal de sensibilisation. Tous les moyens doivent être exploités, l'école doit être certainement le lieu privilégié», a-t-il encore précisé. Face à ce défi, les structures de prise en charge doivent aussi s'y adapter.
La rénovation et l'aménagement du service a été une des priorités de la direction de l'hôpital, précise M. Rekik, directeur de l'établissement qui n'a ménagé aucun effort pour faire de la structure «un grand service aujourd'hui capable d'assurer les meilleurs soins», a-t-il lancé fièrement. «Les équipements pour des examens spécialisés ont été acquis et il faut savoir que l'hôpital draine une population sur un large spectre géographique.
Ce qui nécessite une organisation afin d'assurer une prise en charge optimale», a-t-il encore précisé. «La rénovation du plateau technique d'exploration, la création d'autres structures, comme celle de la rythmologie, qui débutera très bientôt, et la réouverture, à la rentrée, de l'unité de cardiologie de l'enfant, vont donner une dynamique certaine au service qui demeure l'un des plus importants en Algérie. Au passage, je tiens à remercier Monsieur le ministre de la Santé pour toute l'assistance et l'intérêt qu'il accorde actuellement au développement de notre service, de même que la direction du CHU, qui ne ménage aucun effort pour son épanouissement», se félicite Pr Nibouche, en insistant sur l'importance de la formation qui reste très peu développée en Algérie et qui doit toucher surtout le médecin généraliste.
«C'est lui qui est en contact avec les couches les plus importantes de la population et c'est lui qui prend en charge les maladies les plus morbides. Elle doit être axée d'abord sur la formation préventive, comme le dépistage des maladies cardiovasculaires ou du cancer et les pathologies prédominantes ou responsables d'un taux de mortalité important dans notre pays, comme l'hypertension artérielle et les maladies non transmissibles», a-t-il souligné et de rappeler que le diplôme de médecin ne garantit pas au praticien un niveau de connaissances éternel.


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