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Le bac «généraliste» en cause
60% d'échec en première année universitaire
Publié dans El Watan le 16 - 07 - 2016

Le taux d'échec en première année universitaire se situe entre 50 et 60% des effectifs admis à ce palier de l'enseignement supérieur, a révélé, jeudi, le secrétaire général du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (Mesrs), Mohamed Salah Eddine Seddiki, en marge de l'atelier technique consacré à la réforme du baccalauréat, dont le débat est ouvert depuis quelques semaines par le ministère de l'Education nationale.
Ce taux d'échec «élevé» dans certaines filières s'explique, selon le responsable du ministère de l'Enseignement supérieur, par «la mauvaise orientation» dans la filière d'études après l'obtention du baccalauréat. Selon l'orateur, «le baccalauréat actuel ne reflète pas les compétences de l'élève acquises durant son cursus scolaire» ; il appelle à «l'adaptation du choix de la filière universitaire avec les compétences réelles de l'élève exprimées à travers ses notes au baccalauréat et son cursus secondaire». M. Seddiki a révélé à ce propos que «les filières techniques sont celles qui enregistrent les taux les plus élevés d'échec en première année universitaire».
Dans son intervention lors des travaux auxquels ont assisté des représentants du ministère de l'Education, M. Seddiki a souligné que le réaménagement des modalités d'organisation du baccalauréat et la révision de la structure des sujets pourront être considérés comme un élément-clé de la réforme éducative et son amélioration.
«La réforme du baccalauréat doit être globale dans son approche, participative dans sa réalisation et progressive dans son application», a estimé M. Seddiki. Et d'ajouter que la réforme de cet examen «ne doit pas être considérée comme une fin mais comme une opération évolutive incluant plusieurs étapes, visant dans son ensemble à revoir à la hausse les compétences des effectifs sortant de l'enseignement secondaire général et technique et renforcer leurs connaissances scientifiques».
Concrètement, explique M. Seddiki, cette approche nécessite, à court terme, le réaménagement des coefficients des matières et épreuves de spécialité, pour que les résultats de l'examen reflètent réellement la spécialité du candidat et dessinent son orientation universitaire.
Réforme de l'Onec
De son côté, Abdelhakim Belabed, secrétaire général du ministère de l'Education nationale, a souligné que la réforme du bac implique également une révision de l'organisation et des prérogatives de l'Office national des examens et concours (ONEc), qui est un système technique et d'exécution de cet examen pour en faire, selon M. Belabed, «une institution dotée des normes nécessaires pour l'évaluation de cet examen sur le plan quantitatif et qualitatif». Pour ce responsable, la fuite des sujets ayant entaché la session 2016 du baccalauréat a renforcé la conviction de procéder à une réforme de l'examen, dont le processus est lancé depuis des années et le travail de réflexion entamé au début de l'année scolaire. «Les propositions seront soumises à l'appréciation des experts, avant le transfert du travail obtenu au gouvernement puis au Conseil des ministres, habilité à trancher la question de la réforme du baccalauréat en toute objectivité et professionnalisme».
Les propositions exprimées lors de cet atelier convergent avec celles exprimées par la commission mise en place par le ministère de l'Education nationale. Ainsi, le recteur de l'université de Boumerdès, Abdelhakim Bentellis, propose la réduction de la durée des épreuves «pour atténuer la pression psychologique sur les candidats». M. Bentellis évoque également, comme autre possibilité, l'organisation d'une session anticipée en 2e AS ou des épreuves orales pour les matières secondaires.


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