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Inquiétante affluence sur les plages interdites à la baignade
Saison estivale
Publié dans El Watan le 18 - 07 - 2016

Les plages interdites à la baignade ont la cote depuis le début de la saison estivale. De Bab El Oued à la Pointe Pescade, voire Aïn Benian, des enfants, parfois seuls, des familles et des groupes d'amis trouvent du plaisir à se rendre dans ces coins du littoral algérois.
Leur seule préoccupation est de fuir la chaleur de ces derniers jours, se souciant peu de leur sécurité. Le cas le plus flagrant est celui de la plage de Qaâ Sour. Bien qu'aménagée par les autorités publiques, elle est toutefois interdite à la baignade. Un grand panneau a été même implanté pour dissuader les riverains, mais en vain. Des dizaines, voire des centaines, de personnes s'y rendent, faisant fi du danger et de l'interdit. Hélas, cette plage est pourtant infecte et la pollution y est apparente à l'œil nu. Les vagues jettent une eau brunâtre et chargée de détritus, synonyme de microbes et de virus. Pourtant des parents, hommes et femmes, y emmènent leur progéniture, les exposant ainsi au risque de toutes sortes de maladies.
Si à Qaâ Sour le risque est plutôt la pollution, sur d'autres plages, limitrophes les unes des autres, la menace est plutôt constituée par les roches. «En l'absence des éléments de la Protection civile, tout accident peut s'avérer mortel», dit un jeune habitant de Bologhine. Il nous montre une de ces petites plages isolées, rocheuses et interdites à la baignade, mais qui ne désempli ssent pas. «Des accidents se sont déjà produits. Heureusement que l'intervention rapide de personnes, maîtrisant la nage et les premiers secours, a permis d'éviter le pire», témoigne-t-il. Pis encore, ces plages attirent souvent des habitants des quartiers adjacents, où les enfants en bas âge s'y rendent, en cachette de leurs parents, apprend-on encore. «Parfois, la baignade devient dangereuse. Sur ces plages, l'on ne peut s'en rendre compte en l'absence de drapeau de la Protection civile. Les gens y continuent à nager, alors que le courant est très fort et que la mer est démontée», explique un autre citoyen, pêcheur à la ligne. Au risque de noyade, il faut aussi ajouter la présence parfois d'individus peu fréquentables, des drogués et des voyous. Cette situation bien que périlleuse semble se banaliser.
D'ailleurs, hormis les panneaux indiquant que ces endroits sont interdits à la baignade, aucune campagne de sensibilisation n'est initiée à l'endroit des enfants ou de leurs parents. Unanimes, un groupe de citoyens ont exprimé l'utilité d'une meilleure implication du mouvement associatif et des parents d'élèves, voire des autorités publiques. «Il faut aller à la rencontre de ces citoyens et leur expliquer que la mer ne pardonne pas», nous dira un autre pêcheur. «Les éléments de la Protection civile assure du bon travail au niveau des plages relevant de leur compétence. Mais la sécurité ne se limite pas à ces endroits», ajoute-t-on.


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