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«Avant de me traiter de charlatan, testez-moi !»
Abdelaziz Lakhdar. Raqi
Publié dans El Watan le 27 - 08 - 2016

Abdelaziz Lakhdar, 61 ans, technicien supérieur en agriculture, spécialité économie, gestion, comptabilité, à la retraite, utilise la «roqia» pour guérir ses patients. Il exerce sa «science» depuis 27 ans. Il est souvent appelé à l'étranger pour traiter certaines maladies. Nous l'avons rencontré à Bougara (Blida), où il réside.
Comment définiriez-vous la «roqia» ?
La roqia est «le traitement pacifique par les versets coraniques». Cette définition est de moi. J'utilise le Coran pour traiter la maladie… et j'y arrive le plus souvent, Dieu merci !
Comment êtes-vous arrivé à la «roqia» ?
C'est durant mon service militaire que j'ai effectué entre 1978 et 1980. J'ai commencé à m'intéresser au Coran et à l'apprendre. J'ai trouvé ainsi, grâce à Dieu, ma vocation : apporter le confort et le bien-être à toute personne en état de détresse psychologique, ou présentant des symptômes, voire des syndromes assez étranges, qu'on qualifie souvent de phénomènes paranormaux.
Qu'est-ce que vous appelez «phénomènes paranormaux» ?
J'ai eu, à plusieurs reprises, l'occasion de traiter des personnes atteintes d'envoûtement ou autre manifestation maléfique, pour lesquelles la médecine traditionnelle n'a pas pu aboutir à la guérison. Dans ces cas, la médecine n'arrive à soulager le malade que par l'administration de calmants (antidépresseurs, drogues…) ayant, le plus souvent, entraîné une «dépendance» à ces substances chimiques plutôt qu'une guérison définitive.
Et la roqia arrive à la guérison ?
Les résultats que j'ai eu à observer sur des cas pareils, après instauration d'une thérapie basée sur la roqia et la recherche de la paix de l'âme, me paraissent tout à fait extraordinaires. C'est ainsi que les personnes qui m'ont sollicité ont, depuis, repris le goût de vivre et retrouvé leur état normal de façon spectaculaire.
Une seule séance de roqia suffit pour guérir la maladie ?
Il va de soi que certains patients nécessitent plusieurs séances et un suivi constant par rapport à d'autres, et ce, en fonction du degré de l'affection, de son ancienneté et de l'état psychologique du malade.
N'importe quel malade peut recevoir la roqia ?
Le patient doit avoir la foi, croire en Dieu et accepter le traitement par la roqia. Je traite le malade chez lui, en présence de membres de sa famille.
Beaucoup de gens pensent que ceci relève du charlatanisme.
Avant de me traiter de charlatan, je leur demande de me tester : qu'ils me ramènent leurs malades ! Pour les cas «organiques», je leur demande d'aller voir un médecin, les autres, je m'en occupe ! Le malade doit être consentant.
Je guéris la dépendance à la drogue, la stérilité causée par la magie, la déprime... Je traite l'asthme et la crise d'épilepsie sans comprimés. Il m'est arrivé, à plusieurs reprises, d'être sollicité, de l'étranger, par des non-musulmans. Je me déplace et, Dieu merci, je les guéris de leur maladie.
Comment se déroule une roqia dans de telles conditions ?
Généralement, on me contacte par téléphone. Je mets la personne en confiance, je lui demande si elle croit en Dieu, car c'est Lui qui guérit toutes les maladies et je lui lis quelques versets du Coran. Je lui demande, ensuite, si elle a réagi : généralement, on me parle, sans même comprendre l'arabe, de fourmillement sur tout le corps, de pincement au niveau du cœur ou de sensation bizarre. Je sais, alors, que le cas relève de la roqia et je me déplace, sinon, je conseille d'aller voir un médecin. En 2010, par exemple, une Française, hostile à tout ce qui est arabe, en guérissant de façon spectaculaire de sa maladie, a fini par embrasser l'islam. En 2012, une chrétienne de Montpellier, ayant la foi, a été guérie par la roqia que je lui ai administrée.
Combien coûte un traitement par la roqia ?
Je ne fais pas de prix, je n'exige jamais rien. Je ne fais pas de commerce : quand il y a, par exemple, des produits (miel, huile…) que je dois utiliser pour le traitement, c'est le patient qui doit les ramener. C'est aux malades d'évaluer le prix de leur santé et ils sont souvent généreux ! (rire). Je n'abandonne jamais, je ne quitte pas le malade avant de l'avoir débarrassé de son mal ! J'aime semer, autour de moi réconfort, bien-être et santé grâce à la parole de Dieu !


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