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Entre négligence et incivisme
Gestion des ordures ménagères à Médéa
Publié dans El Watan le 01 - 09 - 2016

La ville de Médéa est sale, très sale, les immondices sont là, exposées à longueur de journée aux rayons du soleil à 40°C au vu et au su des passants et des responsables de la municipalité qui vaquent à leurs «occupations» comme si de rien n'était, nullement gênés par les odeurs nauséabondes qui s'en dégagent.
C'est la désolation totale et impitoyable des habitants, car leur enlèvement est irrégulier. La gestion des ordures ménagères se trouve constamment coincée entre la négligence du service de nettoiement relevant de la municipalité et l'incivisme des citoyens. Chacun rejette la balle continuellement à l'autre en se dérobant devant cette situation hideuse, pourtant elle est commune et chacun a sa part de responsabilité. La capitale du Titteri offre un lamentable spectacle d'une agglomération où la saleté triomphe le long de ses rues et avenues marchandes du centre-ville et ses quartiers périphériques. Cet état de fait s'est installé en toute normalité dans tous les coins et recoins de la cité sous l'œil indifférent des autorités locales, mais celui aussi de ses riverains.
Les commerçants des bazars et de l'informel qui squattent en permanence les espaces publics ont accentué davantage l'état des lieux par l'énorme volume de détritus laissé à chaque fin de journée derrière eux. Pour se rendre à l'évidence, un petit tour du côté de la ruelle du quartier Korichi, où l'informel a repris du poil de la bête en revenant avec force réoccuper et obstruer impunément ce chemin vicinal donnant sur l'ex-Ecole paramédicale et l'hôpital.
Au niveau de l'avenue Farache Ahmed, c'est absurde et scandalisant, l'espace côtoyant le dispensaire de santé est envahi d'ordures jetées inconsciemment par les commerçants situés dans le bazar dit El Antri sans que personne intervienne pour mettre un terme à cet état de dégradation et d'un laisser-aller regrettable touchant un lieu public et encore mieux de soins. Peut-être qu'ils trouvent la chose normale ? Qui sait ? De même pour l'abandon et la mort cet été des espaces verts existant, alors que l'APC de Médéa est bien dotée en camions-citernes à eau pour arroser simplement afin d'entretenir ces pelouses verdoyantes réalisées autrefois à coup de millions, précise-t-on !
Il est inconcevable de ne pas changer les mentalités de ceux qui ne mesurent pas la dimension et l'importance de la diversité biologique et écologique de la cité. Faut-il blâmer ces opportunistes aveuglés que par le pouvoir, privant ainsi toute une ville du bienfait de son véritable poumon qui est essentiellement la verdure ! Comment explique-t-on la transformation des immeubles HLM flambant neufs par ses locataires à quelques mois seulement de leur attribution dans une situation de dégradation et de laideur très accablante ?
Pas de toilettes publiques
Dans une ville où vivent plus de deux cent mille habitants, comment expliquer l'absence de toilettes publiques ? Les élus qui se sont succédé depuis fort longtemps dans ces postes de responsabilité ont-ils une idée d'un plan de modernisation de la ville et ont-ils songé un moment à ce qu'endure un visiteur, en particulier une femme, lorsqu'elle s'attarde en ville pour faire ses courses et qu'elle ressent ce besoin naturel ?
La responsabilité de la détérioration du cadre de vie dans la cité millénaire est, il faut le préciser, imputable tout autant aux élus gestionnaires qu'à la passivité de ses habitants. Les premiers parce que depuis leur investiture à l'APC, ils ne se sont occupés que des règlements de querelles intestines et des tractations entre groupes et clans qui ont créé constamment un climat de suspicion et de méfiance entre membres élus s'occupant que peu des doléances de la population.
Les seconds parce qu'ils sont indifférents à son aspect repoussant dont ils s'accommodent du moment qu'il s'arrête au seuil de leur domicile. La preuve est qu'à chaque opération de volontariat de nettoiement organisée dans leur propre quartier, ces gens s' enferment avec leurs enfants chez eux et ne se sentent pas concernés par cette action de solidarité. C'est la démission et l'incivisme collectifs qui en sont à l'origine.


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