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Aïn Témouchent : Le centre d'enfouissement des déchets pollue l'atmosphère
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Publié dans El Watan le 13 - 10 - 2016

Le centre d'enfouissement technique de Sidi Ben Adda, le soir venu, enfume le chef-lieu de wilaya de ses miasmes. Les habitants de l'immense quartier Zitoun en sont les victimes principales même si d'autres quartiers s'en plaignent épisodiquement.
Auparavant, haï Zitoun se vantait d'être le haï le plus frais de la ville en été car jouissant des effluves des vents marins. Mais aujourd'hui, sur leur passage, celles-ci se chargent des pestilences s'exhalant du CET. Ainsi, il n'est plus question de laisser son linge sécher en fin de journée parce qu'il absorbe les odeurs fétides charriées depuis le CET. La raison ? C'est parce que ce dernier, suite à une étude médiocre, a été contre tout bon sens non seulement implanté sur une hauteur mais encore en plein courant venteux.
Par ailleurs, en raison de l'étude commise d'une calamiteuse réalisation et d'un suivi défaillant de la part du maître de l'ouvrage, après une mise en chantier début 2005, il n'a pu être mis en service qu'au cours de l'année 2010. Puis, il a été finalement fermé fin 2010 pour non-conformité aux normes et l'affaire a failli allée en justice. Après une — tant bien mal — remise à niveau, ces dernières années, avec le remplissage du casier, les émanations ont commencé à devenir de plus en plus entêtantes.
La population de Sidi Ben Adda paie elle aussi pour l'incompétence des décideurs locaux. En outre, sachant que la durée d'amortissement d'un CET doit être de 20 ans, elle a été arrêtée à 17 ans à Sidi Ben Adda. Néanmoins, le bureau d'études en charge du projet avait calculé la capacité des casiers à 230 000 m3, or après expertise s'avère de seulement 190 000 m3. Aujourd'hui, il reste à peu près pour cinq ans puisqu'il n'y a plus que le quart de son volume qui reste vide.
Ce qui faire dire à d'aucuns «à quelque chose malheur est bon» puisque les nuisances pourront être résorbées dans le temps. Mais, elles pourraient l'être plus rapidement si la gestion du casier se souciait des normes en la matière. En effet, la règle veut qu'après le compactage de 80 cm de hauteur de détritus, il doit être étalé dessus 20 cm de terre. Le compactage sert à gagner de l'espace mais aussi à expulser l'air de façon à limiter la fermentation alors que la terre doit absorber celle qui s'échappe.
Or, le CET ne dispose pas de stock de terre à étaler faute de moyens, en particulier financiers, pour la rapporter. Erigé en EPIC et subventionné par l'Etat à son démarrage, il devait, au-delà des trois premières années d'existence, subvenir à son fonctionnement au moyen de ses recettes auprès des communes, à raison de 960 DA la tonne de déchets déchargés.
Ces communes sont Aïn Témouchent, Sidi Ben Adda, El Malah et Chaâbet El Leham. Grâce également à son centre de tri, il peut constituer une autre source de revenus substantielle en récupérant les déchets qui intéressent les usines de recyclage. Du coup, une réunion de son conseil d'administration doit incessamment se pencher sur sa situation. En sortira-t-il quelque chose pour soulager un tant peu la population ?


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