Le chef de l'exécutif, Nacer Maskri, s'est rendu jeudi matin au stade Mohamed Guessab, en chantier depuis 2013. La cadence des travaux qui s'éternisent, ainsi que les arrêts récurrents et injustifiés ont irrité le wali. Les explications et justifications des uns et des autres ne l'ont pas convaincu. Il ne cachera d'ailleurs pas son mécontentement et sa colère. Sur le champ, le P/APC, maître de l'ouvrage est sommé de renforcer le chantier et de boucler les travaux dans les plus brefs délais. Les autres partenaires sont instruits pour procéder à la pose du tartan, l'installation des projecteurs et l'agrandissement des tribunes d'un stade ayant connu ses heures de gloire dans les années 1960 et 1970. Située au cœur de la capitale des Hauts-plateaux, l'infrastructure sportive en question est, faut-il le rappeler, fermée depuis de longues années. La réhabilitation, qui a coûté des millions de dinars, s'éternise, au grand dam des compétiteurs et des élèves des lycées Malika Gaïd et Mohamed Kerouani, privés d'un espace où ils effectuaient leurs séances d'éducation physique et sportive. Le déplacement de Nacer Maskri, qui a en outre instruit le maître de l'ouvrage à doter les vestiaires de douches et d'autres équipements, va sans nul doute pousser les chargés du dossier à mettre les bouchées doubles pour permettre à la masse juvénile de pratiquer une activité sportive dans une cité où les installations sportives publiques sont vétustes, abimées ou privatisées par certains «gestionnaires» qui continuent paradoxalement à jouir d'une intrigante impunité. Notons que le futur parc aquatique communal, érigé en lieu et place de l'ex-bidonville Laïd Dahoui, fait du surplace, lui aussi. Pour les interminables problèmes administratifs, le parc, dont le taux d'avancement avoisine les 60%, pénalise encore et toujours les enfants de l'agglomération, privés ces deux dernières années d'un espace de baignade.e