Le 14 juillet 2016 à Nice, le jour de la fête nationale française, un Tunisien, Mohamed Lahouaiej-Bouhlel, fonce dans la foule au volant d'un camion sur la Promenade des Anglais, tuant 86 personnes et en blessant 286, avant d'être abattu par les forces de l'ordre. L'Etat islamique revendique cet acte. Près de six mois après l'attentat, les enquêteurs français tentent toujours de comprendre la personnalité trouble et les réelles motivations du tueur. Cette attaque semble avoir été «mûrie» pendant plusieurs mois par l'assaillant, qui a bénéficié de «soutiens» et de «complicités», avait annoncé cet été le procureur de Paris. Six personnes avaient déjà été mises en examen au cours de l'été dans le cadre de l'enquête. Trois autres hommes soupçonnés d'avoir joué un rôle dans la fourniture d'armes à l'auteur de l'attentat du 14 juillet à Nice ont été mis en examen par un juge antiterroriste et placés en détention provisoire le vendredi 16 décembre. Le 14 juillet, Mohamed Lahouaiej-Bouhlel, 31 ans, avait tué 86 personnes en fonçant au volant d'un poids lourd dans la foule massée sur la promenade des Anglais, à Nice, pour assister au feu d'artifice. Il avait également tiré sur des policiers avec un pistolet avant d'être abattu. Dès le début des investigations, les enquêteurs se sont penchés sur les traces, téléphoniques notamment, laissées par le tueur, qui ont permis d'interpeller une première série de suspects. Depuis, six personnes ont déjà été mises en examen dans cette enquête. Parmi eux, un couple d'Albanais et un Franco-Tunisien de 21 ans, Ramzi Arefa, suspectés d'avoir fourni un pistolet au tueur, sans avoir forcément connaissance de son projet.